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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 08:40

Chien qui se marre

 

 Une femme arrive dans la cuisine et voit son mari avec une tapette à mouche...
"Que fais-tu ?
Il répond :
- Je chasse les mouches...
- En as-tu tué ?
- Oui, 3 mâles, 2 femelles !"
Intriguée, elle lui demande :
"Comment fais-tu la différence entre les femelles et les mâles ?
Il répond :
- 3 étaient sur la cannette de bière, 2 sur le téléphone"

 

Laid.jpg

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 08:28

Femme-vampire.jpg

 

"La volonté de satisfaction détruit l'amour"

Khrishnamurti

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 18:48

(déjà mise en ligne en Juin 2009)

 Petite nouvelle, de celles qui viennent "comme çà", on se sait pourquoi !



Silhouette vaporeuse, aérienne, lumineuse et vive, elle marchait, par habitude sans doute, sautillait, plutôt, de nuage en nuage ... Au-dessus d'elle, le ciel, d'un bleu limpide, semblait un dôme magique jeté sur l'immensité de la mer de nuages. Pas vraiment une mer, d'ailleurs, plutôt un océan, un monde de creux, de plaines, de montagnes mouvantes, têtes de cumulus ou drapages de cyrus. Cà et là, une trouée sombre, à peine voilée d'une brume légère, cristaux de glace minuscules suspendus à l'atmosphère. Et lefroid, mordant, profond et sans faille qui règne en maître sur cet univers immaculé ! La silhouette s'arrêta soudain dans sa promenade solitaire, mue par Dieu sait quel besoin, mais lequel, ou raison, encore ou déjà, elle regardait dans une de ces trouées procédées du vent dans la marée, la lente marée des nuées. Insensible au souffle de l'air, transparente à sa morsure, elle humait pourtant les effluves qui montaient de ce puit céleste. Au-dessous, dans la grisaille et l'ombre, loin, très loin d'elle, elle apercevait le miroir scintillant d'une rivière, bordée d'une frange d'écume verte aux allures de forêt. Elle regardait et ne voyait rien ... Simplement bercée du reflux de ses souvenirs qui fuyaient, qui fuyaient ... Derrière elle, une douceur furtive lui fit tourner la tête. Elle ne connaissait de l'inconnu que le savoir inné qu'il avait d'elle, et elle de lui ! Il était là et ailleurs, partout à la fois, à sa propre image. Mais lui ne fuyait plus, lui ne savait plus, lui avait déjà oublié ... Il partait, il partait bientôt...

 

Ange-7.jpg

" Que regardes-tu ? lui demanda-t-il

-Je cherche une Fleur bel inconnu, une Fleur dontj'ignore le nom. L'ai-déjà oubliée, comme j'ai oublié mon nom ? -
-Il faut que tu oublies, il est temps !

-J'ai l'éternité pour oublier. Je ne veux point, déjà, perdre cela à tout jamais (d'un geste large, elle désignait l'âbime)

- Tout cela n'est plus, pour le moment. Tu dois te préparer à revenir, mon frère, ma soeur ...

- Pourquoi m'appelles-tu frère ou soeur, même si je suis... J'ai un prénom, un visage, un passé ? Je m'appellais ...

 

- Tu n'as plus de visage, plus de nom ! Ton passé n'est plus le tien. Seule sa charge te reste, ton karma qu'il te faut assumer. Désormais, tu es Toi, pour les cycles qui viennent. Plus rien ne te rattache à celle ou celui que tu fus ! Vois pendre le long cordon d'argent, resplendissant de l'énergie nouvelle qui te fera renaître ...

- J'aimerais, une dernière fois, voir et sentir cette Fleur, la tenir dans mes mains, la réchauffer de mon haleine, la planter en ce lieu d'éternité. Rien qu'une toute dernière fois...

- Tout cela n'est plus ! Oublies la Fleur, oublie son image. Il ne dépend plus de toi, de moi ou de quelqu'un d'autre que tu restes là. La multitude de nos frères et soeurs te réclament !

- Cette multitude me dévore, m'aspire à elle pour me dissoudre en son sein !

- Tu ne peux t'y soustraire. C'est une Loi Millénaire, tu vas te fondre en nous, afin d'accomplir ta tâche, jusqu'à la Lumière Finale ...

- Ne peux-t-on enfreindre cette Loi ? Ne puis-je ...

- Tu ne le peux ! Pas plus que tous ceux et toutes celles qui ont essayé depuis le Commencement des Temps et des Espaces... Il te faut partir ...vers l'Oubli !

- Je sens encore les cris qui me réclament, là-bas, sous les nuées ...

- Ils n'appellent de toi que ton souvenir... Tu n'es plus celle ou celui qu'ils ont aimé, haïe, chéri ou detestée.

- Un Plus Grand parmi nous, n'a-t-il pas fait le chemin à l'envers ?

 

- Le Fils de l'Homme, peut-être est-ce de Lui dont tu veux me parler ? Il était chargé d'une Mission à lui confiée par ...

- Qui la Lui confia ? Etait-ce toi ? Qui ?

- Peut-être toi, ou moi, ou toi et moi, et les autres. Peut-être tous à la fois, ou Lui-même ?

- Ou Lui-même ?

- Pourquoi pas ? Peut-être Lui-même ... !

- Tu n'as donc pas vraiment tout oublié ! Et tu voudrais que le fasse !

- Tu te trompes, j'ai tout oublié, mais il me reste le souvenir des autres, et le tien ...

- Lirais-tu en mon esprit ?

- Nous sommes ... esprits !

- Et cette main que je vois, et ce bras que je tiens ?

- Astrale, énergie spirituelle... souvenir éidétique !

- Et ma Fleur ?

- Il est temps de partir...

- Qui es-tu pour me quérir ainsi ? As-tu Mission, toi aussi ?

- Je suis toi, je suis moi... et les autres !

- Tu es moi ? Non pas encore ! Et ma Fleur ?

- Je suis aussi ceux d'en bas ...

- Ceux que j'ai tant aimés ? Tant chéris et laissés, à jamais ?

- A Toujours, car tu les reverras !

- Pourquoi pas tout de suite ?

 

- Le Temps n'est plus pour toi. Un autre temps viendra, viens !

- Combien d'années encore ? Ai-je transité depuis peu, ou depuis si longtemps qu'il ne m'en souvienne ?

- Tu auras un autre véhicule, plus beau, plus Fort ... Il ne tient qu'à toi, mais viens donc !

- Et ma Fleur ?

- Quelle fleur est-ce là, dont tu me parles sans cesse ?

- La plus belle, aux pétales de rose, à la blancheur du lys, au parfum du jasmin, au toucher de ..

- Ah ? Celle-là ? ..

- Connais-tu son nom, toi qui faisait semblant de ne pas la connaître ?

- Si je te le disais, viendrais-tu, après ?

- Dis, dis vite, que je sache et ne l'oublie à jamais !

- Tu ne l'oublieras pas... car tu la reconnaîtras toujours ! C'est l'Amour !

- Il est vrai ? Partons alors, car je le savais. Vers où devons-nous monter ? Quels Cieux allons-nous aborder ? Sais-tu ?

- Quoi donc ?

- J ai oublié mon nom, mon visage, mon passé ...

- Déjà ? Tu viens d'arriver ...

- Mais je dois me hâter. ..

... ? ...

- ... et revenir cueillir cette Fleur !

- Icelle dont tu me disais ...

 

- Viens partons !

- Vers une nouvelle naissance, une autre vie ; partons, il est temps, d'autres arrivent qui voudront, eux aussi, par la trouée regarder, afin de jeter un dernier regard à la Fleur...

- Quelle Fleur ... ?


Les deux silhouettes vaporeuses, traînant derrière elles, agité par le vent. leur long cordon d'argent, sautillaient de nuage en nuage, marchaient plutôt, par habitude, une vieille habitude, sans doute ... Bientôt, bientôt, elles allaient tout oublier.

 

Signature 4

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 18:33

 


J'ai une très mauvaise vue... Quelqu'un pourra-t-il me dire ce qui est écrit ? Merci...

 

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 16:49

Article paru dans Le Télégramme du 12/12/2009

 

 

 

De récentes études le confirment :
Les femmes ont un champ visuel plus large que celui des hommes. Elles voient tout ! Cette particularité remonte, paraît-il, aux temps préhistoriques ou durant des millénaires, les femmes ont dû tout surveiller dans la grotte (le feu, les marmots, les prédateurs) pendant que l'homme "allait au mammouth", loin du foyer. Ce qui explique, au passage, la raison pour laquelle l'homme réussit toujours à retrouver sa tanière alors que la femme est un peu paumée dès qu'on lui met une carte routière entre les mains. C'est connu. Ce particularisme visuel peut aussi éclairer une question de société revenue soudain au devant de l'actualité : qui fait le ménage à la maison ? L'homme, en raison de la faiblesse de son champ visuel, souffre d'un handicap manifeste. Surtout le Breton qui, depuis l'Antiquité, a dû mettre la main en visière pour regarder au loin l'état de la mer, le vol des oiseaux et le profil des nuages pour son labeur quotidien. Il en a développé une acuité qui, par ricochet, a réduit son champ visuel périphérique et sa capacité à bien distinguer certains détails de près... Ainsi, lorsque la femme dit à l'homme «tu vois la poussière, là ?», l'homme répond invariablement «de la poussière, où ça ?». C'est scientifiquement prouvé, l'homme ne voit pas la poussière alors qu'il voit très bien, de loin, la marque de la nouvelle voiture du voisin, ou tout bêtement sa voisine, comme au temps jadis où il chassait l'antilope. Cette étroitesse du champ visuel explique aussi la raison pour laquelle l'homme n'est pas fait pour la vaisselle. 83,67% des assiettes ébréchées sont directement en lien avec cette incapacité de l'homme à bien distinguer tous les obstacles angulaires situés entre l'évier et le placard. Bing ! Et souvent la femme doit intervenir («laisse, je vais faire moi-même»), consciente de la déficience visuelle de son descendant de chasseur. Ce handicap se vérifie aussi dans le test du frigo. L'homme est capable de retrouver des éléments dont il connaît le prépositionnement dans l'espace, comme les bières ou les glaçons. En revanche, le test de la plaquette de beurre est implacable. L'homme ouvre le frigo. Conscient de l'étroitesse de son champ orbital, il regarde à droite, à gauche, en haut, en bas. Mais du coup, il ne pense pas à regarder au milieu, là où généralement se trouve la plaquette de beurre. Alors devant tant d'évidences, peut-être faut-il cesser d'évoquer le machisme ou la fainéantise dans la réticence de l'homme à faire le ménage. C'est juste une question de champ visuel inadapté à l'étroitesse du territoire domestique. Mais il ne faut pas désespérer: maintenant que l'homme ne chasse presque plus, son champ visuel va lui aussi s'élargir. Et un jour, il deviendra enfin l'égal de la femme dans la maîtrise des arts ménagers.

Disons dans quelques millénaires.

 

 

Blonde-fesses-nues.gif                      Vieux-buvant.gif     Menagere.gif

 

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 12:01

Ce soir, je propose à vos yeux avides de choses bizarres, la re-édition d'une petite nouvelle un peu "particulière"... Mais vous savez, je suis moi-même un peu "particulier"  quand l'envie d'écrire des choses "particulières" me prend, "particulièrement" en ce soir "particulier" entre tant d'autres qui pourraient aussi l'être !

 

"Les souvenirs me manquent et semblent ne pas pouvoir remonter à la surface de mes pensées... Je voudrais me rappeler qui tu es. Je voudrais retrouver dans ma mémoire ce qui nous a réunis, pour une tranche de vie, pour... pour ? Est-ce quelque doux instants de plaisir, de joie commune Avons-nous eu de longues discussions sur un thème tous deux nous avions la passion ? Sommes-nous partis ensemble pour un voyage lointain ? Aurions-nous déjeuné en tête-à-tête, dans quelque restaurant exotique, comme je les aime ? Mais non, je te vois là, et je ne sais pas ... Tu me regardes. Je comprends, à tes yeux, à la lueur étrange qui s'en dégage, que tu es dans la même interrogation. Par la fenêtre de mes yeux, je vois ton visage, et tu me contemples. Cette lueur qui brille en ton regard est comme une lumière de vérité. Il me suffirait d'en comprendre le sens pour savoir. .. Mais je ne comprends pas, je ne me souviens pas ! Je crois que cela m'arrive souvent. Je crois que j'ai du mal à me souvenir de certaines choses. Pourquoi ? Mon cerveau est-il ainsi fait qu'il ne puisse se rappeler les instants de ma vie ? Suis-je condamné à vivre chaque jour sans pouvoir le relier au précédent, au suivant ?

Ta main se dirige vers moi, comme si elle avait l'intention de me faire quelque chose ou de me faire comprendre quelque chose ... J'en éprouve tout d'abord une peur panique ! Je suis prêt à me retirer, me soustraire à cette main. Je ne le puis. Je ne la fais pas ... Elle me caresse, dans une douceur immense ... remontant d'avant vers l'arrière, de ma bouche vers ma nuque. Cela me procure un plaisir évident. Je ne me souviens pas avoir reçu de telles caresses qui m'aient fait cet effet envoûtant ! Je me sens démuni, éperdu de bonheur, et prisonnier tout à la fois de toi, de ta main, de ta volonté ... Tes lèvres bougent. Tu dois me murmurer quelque mot gentil, quelque mot doux dont je ne saisis pas le sens. Soudain, tu poses ton visage contre le mien ! Je sens ton haleine se mêler à la mienne. Tes lèvres bougent toujours, et tu murmures toujours les mêmes sons incompréhensibles... Je ne peux remuer un seul de mes muscles. Je suis comme paralysé par ta présence ... Puis, comme cela avait commencé, tu t'arrêtes. Ta main se retire. Tu te lèves et me quittes. Je te vois t'éloigner, sans même un dernier regard vers moi ... Qui es-tu ? Je suis sûr de te connaître. Tout en toi m'est familier. Où et quand nous sommes-nous déjà rencontrés ? Pourquoi ne puis-je me souvenir ? J'ai beau chercher au plus profond de ma mémoire. Rien ... je ne sais rien de toi, sinon d'avoir le sentiment de t'avoir déjà connu. Je jette un oeil furtif à la pendule accrochée au mur. Le temps paraît passer mais je ne puis en appréhender la texture, la raison. Il ne représente rien de concret pour moi. .. Pourquoi ce sentiment, cette impression ? Je pense pourtant au passé ... Mais qu'est-ce que le passé ? Apparemment, nous avons des rapports emprunts d'affection et d'une certaine tendresse, sinon, tu ne m'aurais pas caressé ainsi, et je ne me serais pas laissé faire avec autant de joie ! Une joie inconnue qui me fait frissonner encore, après ton départ. Ce n'est d'ailleurs pas un véritable départ, car je te devine tout près, dans quelque recoin de l'endroit. Tu es juste ailleurs, en dehors de moi, et je sais que tu vas revenir ... Le bruit de tes pas me donne raison. Tu es là, à nouveau, et te diriges vers moi. .. Tu me regardes avec encore le même regard que tout à l'heure. Je crois que tu vas recommencer à poser la main sur moi. Je me tiens prêt, sans bouger ... Mais, non, tu passes à côté de moi sans paraître me voir. Que se passe-t-il donc ? M'aurais-tu oublié, toi aussi ? Ne te souviens-tu plus de moi ? Ta mémoire te fait-elle défaut ? Quelle est cette diablerie ? Je crois que tous deux avons le même problème. Nous nous connaissons, mais ne savons pas où et quand a commencé notre relation. C'est cela. Tu as oublié, toi aussi ! Ne pourrions-nous essayer, toi et moi, de nous souvenir, ensemble ? Peut-être simplement en abordant le sujet, sans crainte, sans honte ? Cela doit arriver à tout le monde, d'avoir perdu la mémoire ! J'ai très envie de me lever, de quitter la position dans laquelle je me trouve, allongé sur le côté sans raison valable ... Serais-je malade ? M'as-tu posé là à mon insu, incapable que je suis de m'y installer de moi-même ? Peut-être ai-je été accidenté ? Cela expliquerait mes pertes de mémoire ! J'ai pourtant le sentiment d'être en pleine possession de mes capacités mentales. Je ne ressens rien de particulier, si ce n'est d'avoir un trou, un vide immense dans mes souvenirs ... Si ! Il y a tout de même quelque chose. Oh, c'est diffus, très imprécis, plutôt un souvenir subconscient, les restes d'un rêve ou quelque chose de similaire ! Oui, c'est çà. Je ... revois, je crois revoir une scène. Une scène de la vie courante, comme on dit. Cela semble fuir. Je suis sur le point de me souvenir, mais plus je fais d'efforts pour y parvenir, et plus cela paraît difficile. Ah, cela se fait plus clair, à présent. Oui, je me revois ... Là, c'est plus net. Je suis dans un autre endroit qu'en cet instant. Cela doit être un "autre moment". Il y a longtemps. Très longtemps. Je suis debout dans une tranchée, dans un terrain vague où l'on entend des explosions, où la fumée suffocante rend l'air irrespirable. Tu es là, face à moi. Toi aussi, tu es là. Mon souvenir se précise. Cela revient, fort. Mais c'est comme un message codé. Je ne comprends pas la situation! Je dois décrypter, je dois comprendre. Nous sommes là, face à face. Tu parles fort, très fort. Tu cries ... Tu cries, en t'adressant à moi ! Visiblement. D'ailleurs, il n'y a personne d'autre que nous deux ! Je sais que tu cries, que tu es dans une colère terrible, une rage folle... mais je ne comprends pas ce que tu as l'air de dire, ce que tu veux me faire admettre... Pourquoi cette colère contre moi ? Dans quelle langue t'exprimes-tu ? Cela paraît être des aboiements, des hurlements. Je devrais comprendre tes mots, tout au moins en saisir le sens, en les lisant sur tes lèvres ! Puis, tu approches, me dominant de toute ta hauteur... Ton regard lance des éclairs de violence. Tu te précipites sur moi, une main levée tenant un objet long et pointu. Tu ... tu me portes un coup avec l'objet que je sens pénétrer dans mes chairs ! La douleur est immense, et je ressens comme une brûlure gigantesque qui fouille l'intérieur de mon corps ... Dans un brouillard s'épaississant à chaque seconde, je te vois répéter ton geste, encore et encore. Puis c'est le noir. Je ne vois ni ne sens plus rien. Un cri résonne en moi que je crois avoir été le mien. Mon souvenir s'arrête là. C'est tout ce dont je me souvienne... Ma mémoire me fait-elle encore défaut? Pourquoi cette scène est-elle remontée à mon souvenir ? Que signifie-t-elle ? Cette violence à mon égard, était-ce une punition ? Pourquoi m'as-tu frappé ? Pourquoi cette douleur ?

 

 

Tu reviens vers moi. Tu approches encore ta main, et me caresses le front, d'avant en arrière, comme tout à l'heure. Je ne bouge pas. C'est si bon. Je suis heureux, je m'abandonne entièrement à tes caresses ... Quelqu'un entre dans la pièce où nous nous trouvons. Tu te tournes vers l'intruse, au moment où elle te parle. Je ne comprends toujours pas ce que vous vous dites :

 

"Pour l'amour du Ciel, arrêtes donc de caresser ce chien ! On dirait que tu nourris une véritable passion pour cet animal, alors que tu l'as trouvé ce matin même, errant devant la maison !

- Je ne peux m'empêcher de le faire ... Tu sais, il me rappelle quelqu'un, un homme que j'ai connu, il y a pas mal d'années !

- Ohhhh ? Voilà qui est très original ... Un chien qui te rappelle un homme ! Mon pauvre ami, tu déraisonnes ...

 - Mais non, mais non ... Je te jure qu'il y a quelque chose en ce chien qui... Sais-tu ce qu'est la métempsychose ?

- La quoi ?

- La métempsychose ! La croyance selon laquelle on peut, après la mort, se réincarner en animal ... Eh bien, ce chien, dans sa façon de me regarder, et un je - ne - sais - quoi d'étrange et d'indéfinissable, me rappelle un soldat avec lequel je m'étais battu, pendant la fameuse bataille dont tu prétends que je te rebats les oreilles ! J'avais eu le dernier mot. Je veux dire que je l'avais tué ... Mais c'était la guerre, c'était la guerre ...

- Ah oui, je comprends ... Bien entendu, c'était la guerre ! Il a le même regard et le même uniforme caché dans son sac de voyage, non ? Et tu expies ton geste en pourrissant ce chien de caresses et de gâteries ?

- ... Bof, tu es stupide ! Tu mélanges tout ... Tu ne connais rien aux sentiments qui peuvent exister entre un homme et son chien ! Ce chien est un bon toutou, c'est tout ! Viens le chien ! Viens près de Papa, viens te faire caresser... Aie ! Mais c'est qu'il mordrait, la sale bête ! Il m'a mordu, l'ordure ! Allez coucher ! Allez coucher ! Sale bête..."

 

Je ne sais pourquoi, j'ai eu envie de te prendre à la gorge, comme cela, sans raison. Bof ! Je ferais mieux d'oublier tout çà ... A quoi cela pourrait-il me servir, après tout, de me creuser la cervelle ? Je vais lancer un bel aboiement dont j'ai le secret... Cela, au moins, je sais pourquoi je le fais : parce que j'ai faim ! Où est le bon gros nonos que tu m'as jeté, tout à l'heure ?

 

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 06:56

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Que voit-on, un après-midi du 4 Aôut 2010,

lorsqu'on est allongé(e) sous son parasol,

sur la plage de la Grande Motte, dans l'Hérault ?

Eh bien, voilà quelques petites vidéos "comme si vous y étiez" !

 

 

 

 

Et si, la veille, on était plutôt allé sur la plage de Sète, toujours dans l'Hérault...

Y voyez-vous une différence ?

   

 

  Signature Pierrot-François

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 19:55

 

 

Appareil photo

 

DSC00272.JPG

 

 

 

Signature Pierre

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 19:32

Oui, "chez moi", à Mèze dans l'Hérault, nous avons cette année

"notre" bateau-promenade, qui nous emmene visiter l'Etang de Thau

et ses parcs à huîtres !

Une nouveauté, et un régal pour petits et grands touristes...

 

Signature Pierre
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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 14:51

 

 

 

Star-modifiee-copie-1.gif 

Voilà venu le matin où l’on se quitte,

Chacun, aujourd’hui, va vivre des heures

Qui compteront pour lui, bon-heures ou mal-heures,

En cet instant très rare où l’on se sent quitte…

 

Faut-il, à la pendule, compter les moments

Qui seront si longs, et de penser à l’autre ?

Faut-il sans cesse désormais, et comment,

Imaginer la vie en gris, noir ou ocre ?

 

Sans doute, en ce sentiment de peur, de doute,

Nous pencherons-nous plus près sur cet amour

Avec l’autre échangé, les nuits et les jours

Précédant ce moment, cet instant qui coûte.

 

Le jour, métro-boulot, est vite passé…

La nuit est promesse, au soir et toujours,

De revoir enfin l’autre, et de l’embrasser,

Ne plus le quitter, pour une nuit d’amour.

 

Demain sera un autre jour…

 

 

Signature 4

 

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