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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 21:10

La Vie après la Mort ... Que devient l'âme ... après ?

Pour le Chrétien, l'âme, Essence divine, Souffle divin, don de Dieu à l'Homme, sa créature, a droit au Paradis, si elle l'a mérité ! D'autres religions, d'autres croyances, contemporaines ou plus anciennes, croient aussi à ce paradis, quel que soit le nom qu'on lui donne ...

Les Ecoles de Pensée mystiques ou ésotériques parlent, elles aussi, de ce " passage ", de cette " transition " de l'âme vers un ailleurs probable, la VRAIE VIE qu'elle aura après son temps passé sur Terre, dans ce qui n'est pas seulement un corps humain, mais un "véhicule" terrestre ...

Les sciences dites occultes utilisent pleinement la symbolique de la Mort pour asseoir leurs fondements. MORS JANUA VITAE, la Mort Porte de la Vie ! Pour le Tarot, l'Arcane 13 est le Grand Mystère, en opposition aux 12 Petits Mystères des autres Arcanes. Le chiffre 13 symbolise le passage à un autre état, par conséquent à la Mort ... En Astrologie, elle correspond à la Première Maison de l'Horoscope. Elle est Révélation et Introduction. Elle est toujours liée à l'idée d'un Après, survie de l'âme ou Réincarnation.

Pour le Chrétien, il n'est question que de Résurrection Finale, lorsque les Temps seront accomplis. Les Témoins de Jéhovah, eux, s'appuyant sur les Chapitres 7 et 14 de l'Apocalypse, défendent la thèse selon laquelle 144 000 Elus seulement auront droit au Paradis. Mais, qu'est-il ? Est-il dans les Cieux, ou sera-t-il sur Terre ? Dans l'Evangile selon Saint Mathieu ( 5.5 ) il est dit que" les Justes possèderont la Terre et y demeureront à perpuité " ... Et encore, dans les Chapitres 6:9, la d'où sont issues les paroles du "Notre-Père" que Jésus-Christ a appris aux hommes, " que Ton Règne vienne, que Ta Volonté so

 

it faite sur la Terre comme au Ciel ". Notre âme, après le trépas, monte-t-elle aux Cieux, ou bien attend-elle, quelque part, ce Paradis sur la Terre qui nous est promis ?

" Le salaire du péché, c'est la Mort, mais le don gratuit de Dieu, c'est la Vie éternelle en N.S. Jésus-Christ " ( Romains 6:23 ).

Alors, la Mort est-elle une Rédemption, une Libération, un Passage, une Transition, ou rien de tout cela ? N'est-elle, comme l'affirme la pensée matérialiste, "qu'une activité supérieure de la matière ", qui s'interrompt à l'instant précis où nous rendons notre dernier souffle ? Notre âme est-elle, à l'instant de la Mort, détachée de toute contingence matérielle, de tout souvenir terrestre ? Faut-il penser que fantômes et revenants sont de pures inventions, ou bien la manifestation du Malin et de ses créatures ? Bien des questions qui peuvent rester sans réponse à une énorme majorité d'entre nous ... Mais les quelques millions d'autres, ceux qui ont une croyance, une Foi dans une survie de l'âme, et tout d'abord de son existence en tant qu'élément de nature divine, ceux-là peuvent se reposer sur les affrrmations du Christ qui, lui, nous a donné Sa réponse:

" Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, celui qui croit en Moi aura la Vie éternelle " !

 

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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 08:15

Voilà... Je suis un peu désolé de devoir en finir avec cette nouvelle ! Mais il en va ainsi pour les nouvelles qu'elles finissent rapidement, souvent avec un dénouement surprenant (à la façon des nouvelles anglo-saxonnes)...  Bon, pour me faire pardonner, je promets de vous en faire partager d'autres...

Sa voix se perdait dans la bourrasque et Varia ne l'écoutait plus.

Elle voulait savoir. Elle fut bientôt au pied de la falaise qui dominait le vieux port. Reprenant son souffle, elle escalada les degrès de bois qui menaient au sommet.

 

Le coeur battant la chamade, elle parvint enfin au sommet de la colline et s'avança, haletante, jusqu'au Pardon de pierre qui semblait veiller sur le port.

 

Arrivée là, elle aperçut au bord du vide, une vieille femme, toute de noir vêtue et la tête couverte d'une longue coiffe de dentelle. Les mains blanches égrenaient un chapelet d'ivoire. Lorsqu'elle écarta les bras en se tournant vers Varia, la jeune fille éclata en sanglots et se précipita vers sa mère en criant: " Maman, Oh Maman !"

En bas, devant la taverne, tous se signèrent en voyant tomber le corps de la jeune fille qui s'abîma dans les flots.

L'orage se calma et beaucoup prétendent avoir entendu, là-bas, sur l'horizon, le rire du vieux Levenez. On ne revit jamais le Baradoz, jusqu'au jour où je vous parle.

 

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 14:23

Varia sortit dans la ruelle, renonçant à attendre la fin de la tourmente. Elle pensait trouver abri chez quelques vieux amis dont elle avait une vague souvenance. A ce moment, un gamin, haut comme trois pommes, s'engouffra dans la taverne en criant comme une damné aux portes de l'enfer:

"Setu' man' aze! Setu' man' aze! Le voilà, c'est lui!"

Varia fut soudain entourée de la foule des consommateurs, sortis comme un seul homme de leur engourdissement. Chacun voulait dire son mot et Varia était étourdie des cris et vociférations qui fusaient de toutes parts. Tous pointaient du doigt l'horizon tourmenté où s'entrechoquaient des vagues monstrueuses dans d'immenses gerbes d'écumes. Elle écarquillait les yeux pour voir, elle aussi, la cause de ce tumulte.

Varia eut un moment d'intense émotion. Non, ce n'était pas possible! Le Baradoz avait sombré, jadis. Ces gens étaient fous! Ce devait être un autre navire, ou bien étaient-ils l'objet d'une hallucination collective. Elle en était là de ses réflexions quand elle sentit la présence à son côté du tavernier. ilia prit par le bras et la tirant à l'écart lui déclara:

"- Oui, Dimezell, c'est bien lui... Vous connaissez la légende du Baradoz?

- Et pourtant... Vous savez, ici, en pays Breton, les légendes ont une autre dimension que partout ailleurs. Ici nous ne disons pas qu'untel dit ceci ou a entendu dire cela ... Non, ici, nous vivons nos légendes comme des faits quotidiens et le Baradoz n'échappe pas à la règle.

- On prétend qu'il revient de temps en temps?

- Les jours d'orage, de gros orage, comme aujourd'hui, répondit-il

en se signant. C'est comme s'il tentait de rentrer au port. C'est le tribut que doivent payer les pauvres âmes que votre père a entrai nées avec lui dans sa folie! Nous l'avions pourtant bien averti qu'il ne devait pas 'se mettre en travers des lois divines. Le prêtre lui-même l'avait vu avant son départ. Il a tenu bon le malheureux. Il a voulu prendre la mer. Quand il fut parti, contre l'avis de tous, nous nous rendîmes en procession là-haut, sur la colline, afin de faire nos dévotions au pied du grand calvaire.

On dit aussi que mon père n'avait pas voulu manquer une grosse saison de pêche ... dit-elle pour prendre la défense de Levenez.

- Ce n'est pas tout, Dimezell! Votre père, ar koz Levenez, était un de ces vantards, eur fougaseran, comme on dit chez nous. Il n'ignorait pas que la mer refuse le salut à ses enfants s'ils ne sont pas en état de grâce ...

- Mon père avait donc pêché à ce point, n'était-il pas un bon et vrai chrétien?

- Il a mis à la voile un Vendredi, voilà tout. On ne met pas à la voile un Vendredi, Dimezell, pas un Vendredi ! Mais ce n'est pas tout. .. Votre mère, la pauvre Barbaïk, morte de chagrin, comme vous l'avez su, votre mère aussi revient les jours comme aujourd'hui. Beaucoup ici, l'ont vue sur la falaise, attendant le retour de son époux, damnée elle aussi pour l'éternité.

Elle avait déposé une poule noire, au carrefour des deux routes, un soir de lune, offrant son âme au Diable pour le retour de son mari. Vous savez bien ce que cela signifie. Elle aussi s'est damnée pour l'éternité. En tous cas, tant que notre Seigneur n'aura pas pardonné Il faut prier, Dimezell, prier pour eux. C'est le seul salut" "

Varia (fin)  

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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 17:35

Voilà la suite de ma nouvelle VARIA... J'espère qu'elle plaît ? Sinon, vais-je continuer jusqu'à l'épilogue ? Bof, on verra bien...

La patronne lui donnait parfois une confiserie de son crû, accompagnée d'une bise sonore sur le front. Et Varia s'asseyait au bord de la piste de boules, le chien à son côté, ne perdant pas un point de la partie, battant des mains quand son père gagnait, puis se collant contre sa jambe, l'enlaçant de son petit bras dès la partie terminée.

Elle fût bientôt sur le pas de la porte, crasseuse de toutes les mains qui la poussaient depuis si longtemps. Deux ou trois têtes se levèrent quand elle entra, repoussant timidement l'huis derrière elle. Elle eût l'impression d'être une intruse dans un havre de douce quiétude. Une âcre odeur de tabac vint lui taquiner les narines et la fit toussoter, déclenchant quelques rires amusés et moqueurs. Elle s'approcha du comptoir, et, ayant commandé une tasse de café à l'homme qui était accoudé là, chercha du regard une table dans un recoin, à l'abri des regards, où elle put cacher sa gêne. Elle finit par trouver une place dans un angle sombre et s'y assit, espérant attendre là la fin de l'orage.

Le tavernier se rendit auprès d'elle, la tasse de café d'une main et une boîte en fer blanc remplie de sucre de l'autre.

"- Voilà l'café, dimezell, lança-t-il!

- Merci, répondit-elle sobrement en levant les yeux sur l'homme,"

C'était un petit homme à la face joviale, coiffé d'une casquette sale,

une de ces casquettes de marins, partie intégrante de la silhouette pittoresque des gens du pays. Un tablier de grosse toile grise était jeté sur une vareuse bleu marine du même goût. Ses joues aux veines éclatées laissaient deviner le penchant de l'homme pour les délices de la boisson.

Il s'assit en face d'elle et la regarda en souriant, découvrant deux rangées de dents noires de nicotine. Ses yeux bleus pétillaient de curiosité lorsqu'il lui demanda:

- Si, fit Varia, amusée! J'y suis née, il y a une vingtaine d'années ...

- Ah bon! fit l'homme surpris, alors que plusieurs visages se tournaient

vers eux.

- Oui, reprit Varia, je suis la fille Levenez, la pennéréz, vous vous souvenez sûrement de mon père, du koz Levenez?

- Levenez! Le vieux forban ... Si je m'en souviens! Ainsi vous êtes la petite Varia, ar plu m ... Cà alors, je ne vous aurais pas reconnue ... Vous revenez vivre au pays?

- Non, je viens seulement y passer quelques jours, en vacances, comprenez-vous? Une sorte de pélerinage ...

- Où étiez-vous donc depuis tout ce temps?

- Je suis à Quimper depuis la mort de mon père.  Je suis infirmière.

- Infirmière! Voyez-vous çà ... Pourquoi ne pas vous installer ici, nous aurions sans doute besoin d'une infirmière pour aider ce pauvre vieux docteur Granaou? .. Bien sûr, après ce qui c'est passé, peut-être ne pourriez-vous plus vous "faire chez nous" ... Les choses et les gens sont parfois durs à oublier ... Peut-être ... "

Son regard s'était durci, et sa voix avait soudain pris une intonation lugubre.

Varia allait insister mais l'homme était déjà retourné derrière son comptoir. Elle se leva et marcha jusqu'à lui.

" Combien vous dois-je pour le café, mar ply ganeoh?

- Rien, dimezell, rien ... C'est un plaisir de vous avoir revue ... ar koz Levenez, murmura-t-il pour lui-même.

Dehors l'orage redoublait de fureur et un vent violent faisait battre portes et volets, agitait les filets de pêche sur leur suspensoir et faisant craquer de souffrance la coque des chalutiers amarrés au quai.

Quelques rares oiseaux marins, en quête de nourriture, luttaient encore contre les bourrasques. La plupart avait regagné l'abri des falaises proches, où le moindre trou abritait une ou plusieurs boules de plumes, recroquevillées, patientes, en syntonie parfaite avec les éléments.

Varia - 3éme épisode  

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 17:46


Ce soir, j'ai envie de vous faire partager une nouvelle, que j'ai écrite il y a quelques années, et qui m'avait valu un Preamier Prix dans un petit Concours littéraire. Ce récit avait été illustré par un ami, Roger Pradines, dessinateur  de bandes dessinée à Toulouse. Je ne vous en donne qu'une partie, car elle est longue !
Elle s'appelle VARIA, du nom de mon héroïne, petite Bretonne revenue "au pays"...



Quand Varia revint au pays, après une si longue absence, elle fut surprise de ne pas être tout à fait désorientée, car en fait, rien n'avait vraiment changé. Ni les vieilles masures, ni les rues pavées, ni la chapelle et son Grand Pardon finement décoré, le petit cimetière qu'elle traversait en allant à la messe, en vraie chrétienne qu'elle était, rien, non rien ne semblait avoir pâti de l'outrage des années. Le temps paraissait s'être arrêté ici, de la main de Dieu, sans doute, car en Bretagne tout est oeuvre divine. Le palud était encore là, lui aussi, ce grand marais d'où l'on disait sortir, les soirs de lune, lutins malfaisants et génies hideux, guettant les pauvres âmes en état de pêché, aux carrefours sombres ou dans les chaumières des mauvais chrétiens. Elle se souvenait des soirées passées en famille, à écouter, dans un silence religieux, les abominations et les merveilles que débitaient les conteurs, couvreurs, tailleurs ou brodeurs selon leur jour. L'histoire finie, on allait se coucher sans mot dire, en ayant soin de faire ses pénitences et de demander pardon à Jésus-Christ des mauvaises pensées de la journée. Puis l'on se glissalt sous l'édredon, essayant, avant de s'endormir, d'entendre passer les âmes damnées ou les pas du Juif errant sur le pavé ...

Ces dix années passées à la ville avaient fait de Varia une vraie jeune fille, embourgeoisée peut-être, mais encore pétrie de cette culture ancestrale dont tout vrai Breton ne peut se défaire, eût-il vendu son âme au Diable!

Comme elle descendait la rue principale du petit village de pêcheurs, les souvenirs affluaient nombreux et clairs à son esprit, comme une marée de Septembre, aux senteurs d'iode et de sel. De ces marées d'équinoxe qui l'effrayaient lorsque, tout jeune alors, elle regardait par la fenêtre de la grande pièce familiale, les paquets de mer déchaînés qui giflaient les quais et les façades voisines du port, comme si la mer accomplissait quelque vengeance envers la terre.

Ces jours-là avaient leur parfum particulier, leur atmosphère très spéciale, jours où chacun se retirait chez soi, à l'abri de la mauvaiseté des éléments. Barbaik, la mère, cuisinait amoureusement lé Kiqua-farz et le far, récurait ses cuivres sans faiblir, priant le Seigneur à mi-voix que rien n'arrivât aux Chrétiens qui osaient s'aventurer au dehors. Levenez, le père, tirait sur sa vieille pipe burinée, assis au coin de l'âtre, les yeux perdus dans les braises, jetant parfois un regard furtif à sa femme, comme pour l'accompagner dans ses prières. Les grandes marées dispersaient les bancs poissonneux. Les chalutiers devraient perdre du temps à les retrouver.

Varia, son petit nez écrasé sur les vitres embuées, emmitouflée dans la vieille vareuse à boutons dorés, ornés d'une ancre marine, ouvrait grand les yeux sur le spectacle fabuleux des flots déchaînés. Elle restait là, des heures entières, grignotant parfois un morceau de plum-pudding que sa mère confectionnait si bien, ou passant inlassablement ses petites mains sur la buée afin d'y voir mieux l'autre monde du dehors.

Le ciel d'orage menaçait d'engloutir toute chose sous les torrents d'eau qu'il roulait en son sein, volutes énormes se bousculant pour la curée. Varia hâtait le pas vers le petit port de pêche où elle savait trouver la vieille taverne de la Bennoz Doue, là où les marins, les jours de gros temps, jouaient à la galoche et engloutissaient des tonneaux de chouchen et de cidre.

Que de fois avait-elle suivi son père là, lorsqu'il venait disputer une partie de boule bretonne. C'était un ravissement permanent pour elle que de voir l'adresse avec laquelle Levenez lançait la grosse bille de bois plombée sur la piste incurvée. Elle semblait animée de quelque destin magique qui la faisait aller là où il fallait qu'elle aille, contournant l'obstacle des autres billes, montant ou descendant la piste pour se placer à l'endroit que Levenez avait choisi pour elle. Varia connaissait bien les matelots qui venaient à la taverne, les jours de relâche. Mais son meilleur ami était le vieux Labrador qui se levait dès qu'il la voyait arriver. Elle posait rituellement sa paume sur la truffe humide du chien qui, satisfait, la lui léchait affectueusement. Varia éclatait de rire chaque fois qu'il la regardait avec sa bonne vieille tête bonasse quoiqu'expressive et pleine de chaleur.

Varia - 2ème épisode  

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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 12:09

Aujourd'hui, je suis en vaine d'écrire... Je suis un être apparemment très perturbé par les concepts humains du "D'où venons-nous, où allons-nous ?" Ainsi, dernièrement, je me posais la question " C'est quoi, le Bonheur ?"... Voilà ce que j'ai pu en dire : Qu'est-ce que le Bonheur? Qu'est-ce que l'Amour? Lorsque l'on aborde ces sujets, on finit par toujours faire le même constat: le Bonheur et l'Amour sont difficiles à définir, et chacun y met ce qu'il veut, sinon ce qu'il peut.

Pour moi, le Bonheur est la somme, au soir d'une vie, de tous les petits bonheurs que l'on a su ' reconnaître' et dont on a joui en pleine conscience. Mais les petits bonheurs en question peuvent revêtir des formes aussi diverses que la multitude des événements courants de notre vie. Mon' petit bonheur' préféré, c'est quand, par mon comportement, j'ai pu rendre quelqu'un heureux, ne serait-ce qu'un bref instant de sa vie. Mon Bonheur, c'est de rendre les autres heureux. J'imagine un monde où chacun s'attacherait à rendre les autres heureux ! Nous en serions tous inter-activement bénéficiaires ...

En fait, il suffirait d'aimer assez' l'autre' pour qu'en retour il nous aime ... L'idée que je me fais du Bonheur et de l'Amour me va bien, et me sert de canne pour cheminer vers le bout de ma vie, de ma propre quête du Bonheur. Il en va de même pour mes conceptions de la Vie, de ses Origines, de son but.

Je crois fermement que rien n'est dû au hasard, et que la Vie, l'Univers, le Bonheur et l'Amour sont des concepts intimement liés entre eux et indissociables. L'Univers est d'une nature encore inaccessible à notre compréhension, tout le monde en convient. A l'automne de ma vie, je suis arrivé à la conviction que la Force principale qui le régit est l'Amour. On peut l'appeler de tous les noms imaginables, Dieu, Allah, Jéhovah ou Bouddha, il n'en reste pas moins un concept hermétique dont nous ne comprendrons jamais la finalité.

L'Amour, comme Dieu ainsi traditionnellement décrit dans la Catéchèse catholique, est présent en toute chose, visible ou invisible. L'attirance des objets entre eux, que l'on nomme Magnétisme ou Force d'Attraction, celle des astres entre eux, que l'on nomme Gravitation Universelle, sont de même nature que l'attirance de deux êtres vivants l'un envers l'autre ... dictée par une Loi qui nous dépasse et tire son essence de la grande Force d'Amour qui baigne tout l'Univers, le contient et est contenue par lui! C'est là la fameuse Troisième Force que les physiciens cherchent depuis toujours, qui révèle enfin la véritable nature de l'Univers. Le ' but ultime' de l'action de cette Force d'Amour sur les objets et les êtres vivants, semble être la Fusion, au sens étymologique du mot. Les astres, soleils et planètes, par phases successives longues de milliards d'années, se précipitent les uns vers les autres pour fusionner et, ensuite, éclater en gerbes gigantesques qui génèrent la Vie. C'est la théorie du Big' Bang et du Big Crash.

Tous les êtres vivants, et en premier lieu les êtres Humains, sont soumis à ce même phénomène. Ils se ' cherchent' , sont attirés les uns vers les autres, afin de s'unir, de se fondre l'un dans l'autre, pour' éclater' ensemble en gerbes d'Amour, comme une finalité à leur état de ' vivants ' ... Aimer, c'est uniquement vouloir' fusionner ' avec l'autre ( ne dit-on pas ne vouloir faire qu'Un avec l'être aimé? ), dans une explosion de Vie et de Plaisir, pour atteindre un état supérieur, proche de la Lumière Divine chère aux mystiques, que l'on peut, sans craindre de se tromper, appeler le Bonheur !

P.F.J.

 

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 12:52

Me revoilà devant mon blog, prêt à vous faire partager des mots ou des idées... Ce texte, je l'ai déjà édité, en Avril 2010, il n'y a donc pas bien longtemps, mais, n'étantpas satisfait de l'écho que j'en ai eu, je le "remets en ligne", pour voir et entendre ce que vous en pensez... Mes excuses pour celles et ceux qui vont me dire : "...mais, on l'a déjà lu ! On en a marre !"...

Petit préalable, je suis né Catholique, et hors de toute considérations philosophiques et/ou religieuses, j'ai réfléchi sur un thème proposé par un de mes amis, Prêtre... Voilà ce que cela a eu pour résultat dans ma petite tête de piaf, et bonne lecture :

  coeur-5.gif

 

C'est quoi, l'Amour ?

 

On a tant dit et écrit sur l'Amour, que nous pourrions éprouver quelques scrupules à en parler... Pourtant, s'il est un sujet de préoccupation majeur ici-bas, c'est bien celui-là ! Et nous n'échappons, pas les uns et les autres au besoin d'en parler ou d'y penser.

L'Amour semble communicatif, contagieux, comme une vraie ...maladie ! Mais il est aussi une "harmonie", d'un très haut degré vibratoire. L'Univers est vibration(s), en termes scientifiques. La matière est un "conglomérat" de particules, qui vibrent, sont vibrations elles-mêmes, et donc émettent et aussi des vibrations. C'est un gigantesque champ d'énergie qui baigne et pénètre "toute chose". Les forces cosmiques qui interagissent, tels les champs magnétiques et les forces gravitationnelles (centrifuge et centripète), sont un seul et même phénomène vibratoire : ce que les savants nomment "Énergie cosmique" et les philosophies ésotériques "Esprit ou Âme de l'Univers". Serait-ce cette mystérieuse "quatrième force cosmique" que cherchent les physiciens depuis si longtemps ? Serait-ce là, l'Amour ?

"Dieu est en toute chose", avons-nous studieusement appris, pour les Catholiques, pendant nos années de Catéchisme ! C'est un postulat commun à bien des religions monothéistes... déjà évoqué par le Pharaon Akhénaton, avec les répercussions que l'on connaît pour lui, sa femme Néfertiti et ses enfants... Voilà sans doute une des clefs qui permettra de pousser plus avant la porte du Mystère de l'Amour ! Essayons de l'entrouvrir, même si nous n'avons pas encore toutes ces clefs !

Depuis la Nuit des Temps, philosophes, penseurs et poètes ont, plus ou moins bien, évoqué la substance, la nature ou le ressenti de l'Amour. Nul n'a pu en donner une définition précise, une exégèse parfaite. Et pour cause, on ne peut définir l'indéfinissable... mais on peut en faire une analyse approchée. Nous pourrions donc, avec des mots simples, affirmer que l'Amour est une sorte de pandémie ! Cela s'attrape, se transmet, dure, disparaît, revient ...

 

coeur-8.gif

 

 C'est quoi aimer ?

 

Ne nous attardons pas sur l’aspect physiologique de la chose en question... Les Sciences humaines, en ce domaine, ont, depuis longtemps, révélé les tenants et aboutissants de l'acte d'amour en tant que moyen de reproduction et de perpétuation des espèces vivantes.

Mais, comment comprendre et analyser le sentiment qu'éprouve un être humain lorsqu'il pense ou dit "j'aime" ? Un chien ou un chat, un oursin ou un oiseau "aiment-ils" ? Aimer, est-ce simplement "être attiré" ? Est-ce seulement "ressentir" ? Quels sentiments peuvent éprouver un microbe ou un cheval ? Aimer, pour un être supérieur tel un grand singe, un chien ou un être humain, signifie-t-il la même chose ?

Les premiers hominidés, dépourvus de notre intellect évolué (sic), éprouvaient sûrement, eux aussi, de l'attirance pour quelque chose ou quelqu'un. Ils "aimaient" déjà ! La plus petite chose vivante sur Terre, ou la plus grande dans la mer ou les airs, "aime" de la même façon... La différence tient à l'analyse consciente qu'ils en font ou pas ! Sans doute n'y a-t-il que l'espèce humaine qui ait cette "conscience d'aimer ".

L'histoire des hommes est une longue théorie de récits de guerres et d'amours. La liste exhaustive des héros morts par amour serait impossible à dresser : morts pour l'amour de sa Belle, de sa Patrie, d'un parent ou d'un groupe d'amis, pour un peuple, pour une ou des idées... Cela importe peu, ils sont "morts d'aimer" ! Les hommes ont écrit textes et musiques pour exprimer leur besoin d'aimer, conter aux autres leurs expériences de l'Amour. Quoi de plus touchant qu'un beau texte, qu'une poésie qui parlent d'Amour? Une musique, écrite et créée "avec amour", nous émeut au plus profond de notre être. L'émotion éprouvée est parfois telle, qu'on a l'impression d'aimer soi-même ce que le poète ou le musicien ont aimé. Comme si une vibration particulière émanait de la lecture et de la musique des mots et des notes. On parle là de la "couleur" des mots et des sons (cf. Table d’Harmonies). C'est une progression, naturelle et évolutive, de la recherche permanente de l'Amour et de "sa révélation à l'autre". Quel plus grand plaisir que d'être aimé, d'aimer soi-même et de le confier à autrui ? On aime à dire que l'on aime, on aime que les autres le sachent, et le plaisir est encore plus grand s'il est partagé ! Aimer les mêmes choses qu'une autre personne, cela noue des liens d'autant plus serrés avec elle qu'on l'aime alors encore plus. Amour, aimer, voilà des mots sur lesquels on "trébuche" souvent dans la vie. Mais évoquons maintenant l'Amour, avec une majuscule, Universel, Utopique, cette manne céleste dont nous nous nourrissons à notre insu, et sans laquelle rien ne serait possible.

 

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Le point de vue des Religions en général

 

Les religions, occidentales ou orientales, regorgent de Saints et Saintes qui ont tenté, avec leurs pauvres moyens humains, de reprendre ce message. Mais nul ne l'a fait avec autant de foi et de conviction que le Christ qui, Lui, "aurait été" d'essence divine, Dieu lui-même, donc lui-même "Amour"... Et Il ne s'adressait pas qu'aux seuls Chrétiens, car le message d'Amour est universel ! Il n'y a pas, dans notre monde, que des Abbé Pierre ou des Mère Teresa. Des multitudes d'hommes et de femmes vivent parmi nous qui connaissent aussi cet Amour et tentent de le révéler à leurs semblables. Il n'y a pas d'exclusive en la matière, pas d'ostracisme xénophobe. Nous pouvons trouver cette révélation de l'Amour Universel dans la plupart des textes des grandes religions ou philosophies (le Coran : "Jésus, Parole et Esprit de Dieu", le Srimad-Bhâgavata : "Ceux qui me servent, avec Amour et dévotion, je leur donne l'intelligence - le chemin - pour venir à Moi"  Krisna).

 

Le point de vue de l'Eglise Catholique Romaine

  

J'aime cette idée de Dieu-Amour, Dieu-Univers, Univers-Amour ! Le Cardinal Joseph Ratzinger (aujourd’hui Benoît XVI, notre Pape actuel) disait :

"Chaque homme a, d'une part, une origine biologique, mais, d'un autre côté, il est plus simple qu'un résultat de gènes préexistants et d'ADN, car il provient de Dieu"

(Voici quel est notre Dieu - ed.Plon/Mame).

 Nous "baignerions" et ferions partie intégrante de l'Univers, donc de Dieu, donc de l'Amour, et donc de l'Amour de Dieu. Le regretté Pape Jean-Paul II avait d'ailleurs bien dit à Hawking de "ne pas jouer à l'apprenti sorcier en ce domaine" ! Et parmi la richesse des paroles que Jean-Paul II nous a léguées :

"N'ayez pas peur du Christ " (...puisqu'il est Amour ! note de l’auteur)

Aimer, voilà bien le problème ! Problème à deux facettes : aimer et être aimé... c'est à l'ordre du jour depuis que le Monde est Monde, mais, depuis plus de 2000 ans, il a pris une toute autre profondeur, depuis que Jésus de Nazareth a révélé aux Hommes de son époque, que le Dieu de leurs ancêtres n'était pas un Dieu vengeur et possessif, mais un Dieu d'Amour, et qu'il est Amour Lui-même ... !

Ce serait là l'événement le plus considérable depuis le Big Bang Originel, instant précis de la Création du Temps et de l'Espace ! Rendez-vous compte, un jour, un homme se présente prétendant être le Fils de Dieu, et donc Dieu Lui-même, donne Sa vie, meurt en croix dans les souffrances les plus terribles, pour que les Hommes comprennent que l'essence même de la Vie c'est l'Amour, et donc Dieu... Qui, de nos jours, mourrait pour une telle cause ? L’Amour pur, absolu de Dieu pour les Hommes. Cette notion pourrait signifier qu'Aimer en Vérité, c'est appliquer scrupuleusement les préceptes de vie que le Christ a donné aux hommes:

"Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie"...

"Celui qui veut aller au Père passera par Moi " !

 

 

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Le point de vue matérialiste

 

Si, dans "Le Capital" de Karl Marx ou les théories de Friedrich Engels ("La Sainte Famille", "La dialectique de la Nature") cette notion d'Amour est absente, vouloir abroger les trop grandes différences sociales, et désirer l'égalité pour chacun est sans doute une manière d'aimer son prochain. Tout n'est donc pas négatif du point de vue de l'apport émotionnel dans le Matérialisme Dialectique, et il y a de quoi méditer de toute pensée humaine qui tend vers un mieux-valoir pour son prochain. Peut-être faudrait-il essayer d'abattre les barrières imaginaires dressées entre les différents modes de pensée.

 

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Le point de vue mystique et ésotérique

 

Les courants de pensée mystiques et ésotériques (Maçonnerie, Rose-Croix) essaient de donner des clefs pour comprendre Dieu et l'Univers. D'autres, individuellement, y ont songé, comme Édouard Schuré, dans son ouvrage "Les Grands Initiés". Il estime nécessaire une synthèse de toutes les croyances passées et présentes, pour parvenir, enfin, à un monde de Paix et d'Amour...

 

Le point de vue de la Science

 

Les Scientifiques ne sont pas absents du débat, bien au contraire, tel l'immense physicien Stephen Hawking qui assure que, lorsque la "héorie Quantique" de l'infiniment petit et celle de la "Relativité Générale" de l'infiniment grand (Albert Einstein) se rejoindront, dans les mystérieux calculs de nos plus grands cerveaux, la Clef de la connaissance du Pourquoi de l'Existence de notre Univers, visible ou invisible, sera alors en notre possession. Donc est de savoir si Dieu a bel et bien crée l'Univers, s'il est contenu dans l'Univers et contient lui-même l'Univers tout entier (Dieu serait en toute chose, mais peut-être est-il Toute Chose ?).

 

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Le point de vue de nos philosophes "modernes"

  

Blaise Pascal disait dans ses Pensées :

"Le Dieu des Chrétiens est un Dieu qui fait sentir à l'âme qu'il est son unique bien, que tout son repos est en Lui, qu'elle n'aura de joie qu'à L'aimer".

 

Peut-on conclure un sujet aussi étendu et mystérieux ? 

 

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L'Amour serait donc le Chemin à suivre, la Vérité à connaître, et le But de la Vie elle-même, tout en étant aussi le Lien qui tient et explique toute chose, en étant aussi l'Univers, son fonctionnement, et sa raison d'être ? Terrible secret qu'il nous faudra un jour découvrir, avant que ne s'éteigne l'Amour lorsque disparaîtra son alter-ego, puisqu'il serait lui-même  l'Univers !

"C’est à vous que je confie…"

 

 Signature 4

 

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 08:45

Juste pour un petit moment de réflexion, seul avec soi-même !
"Tu t'aperçois que tu vis en 2009…"
(récupéré sur le Net, auteurs non-communiqués)

 

Quand :

 

1. Par accident, tu tapes ton mot de passe sur le micro-onde

2. Ça fait des années que t'as pas joué au solitaire avec des vraies cartes

3. T'as une liste de 15 numéros de téléphone pour joindre une famille composée de 3
    personnes

4. T’envoie un mail à ton collègue de bureau juste à côté du tien

5. T'as perdu le contact avec tes amis ou ta famille, parce qu'ils n'ont  pas d'adresse e-mail

6. T'arrives chez toi après une longue journée de travail et tu réponds au téléphone comme si tu étais encore au bureau

7. Tu fais le zéro sur ton téléphone du domicile pour prendre la ligne

8. T'es à ton poste de travail depuis 4 ans mais t'as travaillé pour trois entreprises
     différentes

10. Toutes les pubs télé ont une adresse Web en bas de l'écran

11. Tu paniques si tu sors de chez toi sans portable et tu fais demi-tour pour le prendre

12. Tu te lèves le matin et la première chose que tu fais c'est de te connecter à Internet
       avant même de prendre ton café

13. Tu inclines ta tête sur le côté pour sourire

14. T'es en train de lire ce texte et tu acquiesces et souris

15. Encore pire, tu sais déjà à qui tu vas renvoyer ce message

16. T'es trop occupé pour t'apercevoir qu'il n'y a pas de numéro 9 dans cette liste

17. A l'instant, tu parcours le message pour vérifier qu'il n'y avait pas de numéro 9 dans la liste

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 00:01

" Il y a des gens inaptes au bonheur comme il y a des gens inaptes à la gymnastique : ceux qui n'ont jamais essayé !"
Et si on essayait ?

Lors de mon inscription comme nouveau blogueur, j'ai écris une phrase sur "le courage d'oser"... Cela m'a été inspiré par une autre pensée, d'un homme ô combien plus connu que moi, et pour cause, il s'appelait Jacques Brel ! Au-delà de ce que l'on connaît de lui, sa carrière de chanteur, de poète, de pilote, il a "jeté" ainsi une quantité... non-quantifiable" de "petites phrases". Celle à laquelle je fais ici allusion est ainsi dite :
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