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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 15:35

Ayant malencontreusement (vilain menteur) "lancé" une discussion sur les symboles religieux, me voilà amené à mettre en débat ce sujet (que j'adore, si, si) !

 

"Tout commença par cette nuit obscure où David Vincent cherchait une route que jamais il ne trouva" ! Je me régale de replacer, chaque fois que possible, cette phrase bien connue des plus anciennes et anciens parmi nous, et qui débutait le feuilleton S-F des années 60 : "Les Envahisseurs"...

 

Revenons à des choses plus sérieuses, à nos moutons (de Panurge ?) :

Tout commença ce matin-même, par un article mis en ligne sur mon Blog, dans ma rubrique "Le Coin des Curieux"... J'ai commencé par avoir un commentaire de notre Fée-Lali (Là, petite "mise à jour" concernant l'essence de Bouddah, qui ne serait pas né d'une vierge, mais plutôt Khrisna) puis de notre chouette Chouette ! Oh, je ne me permettrais pas de discuter ce genre d'assertion, n'étant pas moi-même un "Spécialiste es-religions" mais un simple curieux... de ces sujets-là ! Soit, Bouddah est à ne pas confondre avec Krishna, l'un de la Tradition Bouddiste, l'autre de la Tradition Indouhiste. Mais il n'en demeure pas moins que les grandes religions monothéistes sont toutes issues de la même "mythologie", très ancienne et qui se perd dans les méandres des couloirs du Temps, des Temps où les Premiers Hommes commencèrent à "écrire" sans le savoir, et par tradition orale, la Grande Histoire des Dieux, puis d'un Dieu Unique et éternel... Les raisons pour lesquelles sont nées ces croyances en un être Supérieur ont été déjà longuement justifiées depuis, mais pourquoi le Mythe de l’enfant né d’une Vierge est-il présent aussi dans d’autres anciennes traditions, mythes ou histoires "religieuses" ?

 

 

3000 ans avant JC
Horus est né le 25 décembre, d’une Vierge Isis Mary.
Sa naissance fut aussi celle d’une étoile à l’est que suivirent à leur tour 3 rois... afin de situer et décorer le sauveur nouveau né.
A l’age de 12 ans il est un enfant prodigue de l’enseignement.
A l’age de 30 ans il est baptisé par une personnalité nommée Anap et commence son règne.
Horus avait 12 disciples avec qui il voyagea et réalisa des miracles tel que guérir les malades et marcher sur l’eau.

1200 ans avant JC
Attis est né d’une Vierge Nana le 25 décembre.
Crucifié, placé dans une tombe puis ressuscité 3 jours après.

900 ans avant JC
Krishna en Inde , né d’une Vierge nommée Devaki avec une étoile à l’Est signalant sa venue.
Il réalisa des miracles avec l’aide de ses disciples et fut ressuscité après sa mort.

500 ans avant JC

Dionyos en Grèce né d’une Vierge le 25 décembre
Il était un professeur voyageur et réalisa des miracles tel que changer l’eau en vin.
A sa mort il fut ressuscité.

1200 ans avant JC

Mithra en Perse né dune Vierge le 25 décembre.
Il avait 12 disciples et accomplissait des miracles.
A sa mort il fut enterré pendant 3 jours puis ressuscité.

 

Etc.... etc...

 

Voilà, la question est posée... par un homme (moi) qui se réclame de la Religion Catholique Romaine (sic). Cette question pourrait-elle bousculer l'Ordre établi de nos sociétés modernes et bien-pensantes ? Pourrait-elle mettre à bas la bienveillante philanthropie de nos nombreuses vestales, de nos prêtres de toutes obédiences confondues, les fondements mêmes de la Foi, celle qui anime tous les "Croyants" en un Dieu Unique, qu'on le nomme Dieu, Javhé, Jéovah, Allah, Bouddah, Krishna, Manitoo, ou autre nom choisi par eux, les "croyants" ?



signature 3

 

 

 

C'est à vous que je confie...

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 08:49

Voilà une question que je me suis souvent posée :

y a-t-il des liens mystérieux tissés

entre les différents symboles religieux,

et, par extension, entre elles ?

(parmi les plus grandes religions monotéïstes recensées

et excluant les plus anciennes comme Egyptienne, Inca, Mayas ...)

 

Symboles-religieux.jpg

 

 

Symboles graphiques :

Cercles, croix, étoiles, lignes brisées...

Symboles idéologiques :

Enfant né d'une vierge (Jésus, Bouddah), saintes et saints (Islam, Chrétienté)...

Symboles autres :

Aurae, mains (Chrétienté, Bouddhisme), équilibre, animaux, armes,

yeux / regards, flammes (Islam, Judaïsme)...

 

 

J-sus.jpgKarma.jpg

 

signature 3

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 08:38

Bouddah-Jeune-fille.jpg 

 

"Tout ce que nous sommes

est le résultat de ce que nous avons pensé"

 

Bouddha

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 08:10

St-Jean-Pied-de-Port.jpg

 

St Jean Pied-de-Port, gouache réalisée quand j'avais 12 ans...

 

Signature Pierrot-François

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 08:00

 

Cinéaste

 

 

 

 

 

 

 

Allez, un peu de fraîcheur pour la belle journée qui débute...

 

 

 

Signature Pierre 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 18:50

 

Le lendemain matin, elle ne bougea pas de son lit, prétextant une « fatigue passagère ». Dominique prépara le petit déjeuner de Gérard et monta le sien à Elisabeth. Après un bref « au-revoir » du bout des lèvres, il partit amener son fils à l’école.

 

 

Chant IV

Deuxième couplet

Le week-end et lundi passèrent… Mardi ! Le jour fatidique était donc arrivé… Sans précaution aucune, Dominique, en partant pour le bureau, se saisit de son sac de sport qu’il déposa dans le coffre de sa voiture.

André et lui arrivèrent de concert devant la porte de l’entreprise :

« Ah ! Dominique – attaqua André le premier – prêt pour ce soir ?

-      Bonjour André ! Oui, prêt pour ce soir.

-      Bien… attends-toi à une surprise !

-      Une surprise ?

-      Oui, j’ai une forme à tout casser aujourd’hui ! Je te réserve une « raclée maison ! »

 

La journée s’écoula, ni plus courte ni plus longue que d’habitude. Dominique pensait bien à « la soirée », certainement, mais aussi à Elisabeth dont il ne comprenait pas, ou ne voulait ni ne pouvait comprendre l’’état d’esprit qui l’animait. Etait-elle jalouse ? Sans aucun doute… De Françoise ? Sûrement… Pourtant Dominique n’avait pas le sentiment d’être infidèle en rencontrant la jeune femme. Physiquement s’entend ! Pour les sentiments ? Il ne savait qu’en penser. Il aimait vraiment Elisabeth… mais était attiré par Françoise !

 

Ce mardi-là, donc, Elisabeth était chez elle, seule comme à l’accoutumé. Gérard était à l’école et Dominique au bureau. Il n’était pas loin de dix heures du matin lorsqu’on sonna à la porte. Elisabeth, pensant que cela pouvait être quelque démarcheur, ne broncha pas, dans un premier temps. Alors, la sonnette retentit une autre fois, puis une autre… Elisabeth se décida à se lever du fauteuil où elle feuilletait un magazine, et alla ouvrir à l’importun. Toute surprise, elle aperçut André, un sourire ravi aux lèvres :

« André ! Si je m’attendais à voir quelqu’un ce n’était pas toi !

-      Bonjour Elisabeth… Tu me laisse sur le paillasson ou j’entre ?

-      Entre donc, bien sûr ! Que fais-tu là à une pareille heure ?

-      Eh bien, j’étais dans le quartier, pour un client… alors, je me suis dit que je pourrais te rendre une visite amicale !

-      Tu as bien fait. J’attendais, en lisant, l’heure de me mettre à cuisiner.

-      Tu cuisines pour toi seule ?

-      Non, moi, le midi, je « chipote », j’avale quelques fruits ou un yaourt. J’allais préparer le repas du dîner. Tu sais, deux hommes à table, cela nécessite que l’on leur mette quelque chose de consistant à manger !

-      Oui, je comprends bien cela…

-      Je t’offre quelque chose à boire ? Un café, un thé ?

-      Non, merci, ni café ni thé… plutôt un alcool, vu qu’il est presque l’heure du déjeuner. »

 

N’ayant pas prévu cet apéritif impromptu, Elisabeth n’avait pas « fait le plein » de son bar.

 

-      Whisky ? – proposa-t-elle – Je n’ai que cela !

-      Va pour un whisky, ma belle ! Mais tu m’accompagnes…

-      Tu sais, je n’ai pas l’habitude de boire à cette heure-là !

-      Hoooo, je sens que je vais refuser de boire si je suis seul !

-      Bon, d’accord, mais juste un tout petit verre. »

-      André s’installa dans le grand fauteuil du salon, pendant qu’Elisabeth sortait deux verres et la bouteille de whisky. Elle servit une rasade qui lui parut suffisante à André, et versa un léger « doigt » dans son propre verre.

 

« Glaçons ? – demanda-t-elle.

- Non, merci ! Ce serait dommage de refroidir nos verres et l’atmosphère !

- Ah ? Tu trouves l’atmosphère pas assez chaude ?

- Ben, vois-tu, je me sens tout intimidé devant une si jolie femme que toi, et, pour ne rien te cacher, je voudrais te parler…mais pas de si loin. »

 

Ce-disant, il tapota la place vide à côté de lui, pour faire comprendre à Elisabeth qu’elle devrait s’y asseoir. Elle s’exécuta, pensant qu’André avait quelque chose d’important à lui dire, et qu’il ne voulait pas parler à trop haute voix. Les murs auraient-ils des oreilles pour André ?

« Alors, André, qu’as-tu à me raconter ? Tu as un air bien mystérieux ! »

 

Pour toute réponse, André posa sa main sur celle d’Elisabeth, et commença :

 

« Eh bien, voilà… je voulais te parler de toi et Dominique.

-      Ah ! Je me doutais bien qu’il s’agissait de lui !

-      Oui…et non ! Ecoute mon petit, tu es une femme intelligente, jolie, et j’ajouterais extraordinaire ! »

Elisabeth avait sursauté, intérieurement, en s’entendant appeler « mon petit ». Bof, se dit-elle, André est peut-être P.D.G., mais après tout, son éducatio mondaine laissait-elle à désirer.

«  Tu vas me faire rougir ! Voilà deus fois que tu me dis belle ou jolie…

Ah, écoute, je suis un garçon direct ! Si je te trouve jolie, je te le dis, c’est ainsi ! »

 

André se saisit de la bouteille de whisky et s’en servit une seconde rasade. Il fit de même avec le verre d’Elisabeth qui fit mine de refuser, en vain.

 

« Bon – reprit André – tout d’abord, portons un toast !

-      Un toast ? A qui ? A quoi ?

-      Au hasard qui nous a fait nous rencontrer.

-      Nous ?

-      Oui, nous quatre, à Bénodet…

-      Ah, bon…

-      Te rends-tu compte que cela a été un événement considérable ?

-      Considérable ? Mais, mon Dieu, je ne vois pas en quoi… Tu exagères, André !

-      J’exagère ? Mais non, ma belle ! Sans vos vacances en Bretagne et le fichu avion que nous n’avons pas pu prendre, je ne serais pas, aujourd’hui, avec toi !

-      Si on veut ! Cela n’a rien d’extraordinaire ! Parle-moi plutôt de Dominique…sinon, je vais penser que tu n’es là que pour me faire la cour !

-      Te faire la cour ! Oh, en voilà bien des « mots de femme » ! Tu n’es pas, j’en suis sûr, de celles qui mettent de la distance entre elles et leurs amis, ‘au cas où » !

 

La conversation ne finissait pas de commencer. La bouteille, elle, était bien entamée. André buvait rasade sur rasade, et Elisabeth, réticente au début, finissait par perdre le compte, saoulée autant par l’alcool que par le verbiage d’André. Plus d’une heure était déjà passée, et Elisabeth n’avait pas encore obtenu le moindre mot sur Dominique ! Qui plus était, elle commençait à ne plus savoir ce qu’elle faisait là, ni ce qu’André était venu faire chez elle…

A ce moment-là où elle n’arrivait plus à se contenir, André la tira doucement mais fermement contre lui.

 

Chant IV

Troisième couplet

Elisabeth repris ses esprits petit à petit… Elle ne savait pas vraiment où elle était, ni quelle heure il pouvait être. La seule chose dont elle prit conscience, c’est d’être allongée… Elle avait du mal à ouvrir les yeux, et la tête lui faisait mal. Comme un bourdon qui sonnerait au loin… Elle sentit bien, soudain, qu’on la touchait. Elle fit un effort pour émerger de sa torpeur, et pensa que, finalement, tout était normal. Dominique était là, couché près d’elle, et il faisait jour dans la chambre… Etait-ce un jour de repos, un dimanche ? Comment Dominique pouvait-il être au lit par une clarté pareille ? Il devait être pas loin de midi… Elle se retira vers son « coin de lit », pensant qu’après tout elle était trop fatiguée pour bouger ! Puis, le temps passant doucement mais assez vite pour qu’elle reprenne ses esprits, elle se tourna sur son coude pour demander à Dominique de ne pas trop se coller à elle. Elle avait horreur de cela ! Elle poussa un cri strident lorsqu’elle aperçut André à ses côtés… Elle se leva d’un bond et tout lui revint en mémoire, d’un seul coup !

« André ? Mais, mais… Que se passe-t-il ? Ce n’est pas possible ! André, tu m’entends ? Que fais-tu là ? Que faisons-nous là ? Ce n’est pas vrai ! C’est impossible !

-      Tout doux, ma belle, ne crie pas ainsi… C’est moi, André…

-      Ahhh ! Non, pas ça, pas ça… Que s’est-il passé ? Que fais-tu dans mon lit ? Mon Dieu, ne me dis pas que…

-      Que ? Mais oui, ma belle, je te dis que… D’ailleurs, tu étais partante, tout à l’heure, quand…

-      Partante ? Partante pour quoi ? Ne me dis pas que…

-      Que …

-      Que tu m’as touché… Que tu m’as… Non, dis-moi que je rêve, que je suis folle !

-      Mais non, ma Chérie, tu n’es pas folle…

-      Ta Chérie ! Oh, non, pas ça…

-      Tu sais, quand nous avons « commencé », tu ne parlais pas ainsi. Tu avais l’air radieuse, éperdue. Tu voulais faire l’amour, ce que nous avons fait !

-      Salaud ! Salaud ! Tu es un monstre ! Tu as profité de moi parce que j’étais saoule !

-      Allons, pas de grands mots… Tu n’étais pas saoule, pas plus que moi. Nous avons un peu bu, c’est vrai, et quand je t’ai senti si fragile et si désirable à la fois, j’ai fait ce que j’ai cru bon de f…

-      Que tu as cru bon ? Salaud ! Je te hais, je te hais… Tu m’as salie…

-      Ecoute, calme-toi et reviens à des idées plus claires, à des choses plus dans la norme. Quand tu as compris que Dominique avait une liaison, tu n’as pas hésité une seconde à…

-      Une liaison ? Dominique ? Mais quand l’ai-je su ? Qui m’a raconté une telle horreur, un tel mensonge ? Je l’aime, moi, Dominique… Je ne l’aurais jamais trompé, même s’il avait une liaison…

-      Même avec Françoise ?

-      Tu me dégôu…

-      Chut, pas de paroles définitives !

 

Elisabeth s’affaissa sur une chaise et se mit à sangloter. André en profita pour sortir du lit, se glisser dans son pantalon, et s’approcha d’Elisabeth, effondrée et recroquevillée sur elle-même. Il s’approcha prudemment et la prit par les deux mains, agenouillé devant elle.

« Allons, pleure, pleure un bon coup. Cela te fera du bien…

-      Pourquoi ? – lui dit-elle sans le regarder – Pourquoi ?...

 Elle ne chercha pas à fuir les mains qui lui tenaient les poignets. Elle était si lasse que peu lui importait, au fond ce qui pouvait lui arriver maintenant. Elle ne réfléchissait plus, elle était prête à tout, à mourir s’il le fallait. André se releva, tout en la redressant aussi. Quand ils furent debout, face à face, il la serra contre lui. Puis, avec une douceur d’ange, il posa sur le lit, et s'allongea sur elle…

 

Chant V

Premier couplet

Bientôt midi ! Dominique prit son téléphone, posé sur son bureau, et fit le numéro d’appel de Françoise… La douce voix de la jeune femme lui ravit l’oreille lorsqu’elle demanda :

 

« Oui ? Qui demandez-vous ?

-      Bonjour – fit Dominique en changeant sa voix – Je  désirerais parler à Madame Françoise Grazzioli, s’il vous plaît…

-      Oui, de la part de… ?

-      De quelqu’un qui aimerait l’inviter à déjeuner !

-      Dominique, c’est vous ? Quel sacré farceur vous faites !

-      Alors ? Vous êtes d’accord ?

-      Oui, bien entendu !

-      Même heure même place que l’autre fois ?

-      Cela me convient… à tout à l’heure ! »

 

Et, comme convenu, Françoise et Dominique se retrouvèrent au même restaurant que le « fameux » mardi… Ils étaient là comme s’ils avaient fait cela depuis très longtemps. Habitude déjà prise, Dominique commanda un apéritif que Françoise accepta de bon cœur.

 

«  Alors – fit-elle – de quoi parlons-nous aujourd’hui ?

-      De vous… ?

-      Ah, non ! Pas encore de moi !

-      Mais c’est exactement ce qui m’intéresse…

-      Et le tennis ? Cela vous intéresses-t-il ? Ce soir, je sais que vous serez là, avec André.

-      Oui, il me l’a demandé il y a quelques jours.

-      Et vous y allez ?

-      Ben oui, je crois…

-      Vous croyez ou vous en êtes sûr ?

-      Mais, c’est une enquête de Police que vous menez là !

-      Eh bien, c’est pour arriver à vous dire que je n’y serai pas ! »

 

Dominique faillit s’étouffer avec sa gorgée de vin cuit.

 

« Ah, non, ne me faîtes pas ça !

-      Tout d’abord, voulez-vous que nous arrêtions ce vouvoiement qui nous met à bonne distance l’un de l’autre ?

-      Oui, je ne demande pas mieux… Mais, pour quelle raison ne viendriez, ne viendrais-tu pas ce soir ?

-      J’ai tant à faire à la maison ! J’ai des montagnes de calculs à revoir, et je voudrais que cela soit fait pour une réunion très importante, demain après-midi…

-      Allons, ne me fais pas ça… S’il te plaît ! Ne peux-tu remettre ces calculs à plus tard ?

-      Bon, écoutes-moi bien. Je vais faire un effort. Je viendrai jouer, mais ne partirai pas au-delà de vingt-deux heures ! Cela te convient-il ?

-      Oh, oui… Cela me convient tout à fait.. ; »

 

Le repas se déroula ainsi, de questions en réponses, sur des thèmes pris au hasard, mais qui, curieusement, répondaient à des critères que tous deux affectionnaient ! Ils se quittèrent, cette fois encore, avec une chaleureuse, très chaleureuse poignée de mais… Dominique eût du mal, d’ailleurs, à lâcher celle de Françoise.

 

Chant V

Deuxième couplet

La soirée s’annonçait bien pour Dominique. Il n’avait pas vu André de la journée. Mais certain que celui-ci avait dû perdre beaucoup de temps avec ses clients, il n’imagina même pas qu’il puisse ne pas être au rendez-vous fixé ! Sa journée de travail terminée, il passa un coup de téléphone à Elisabeth, depuis son portable, assis dans sa voiture et prêt à démarrer pour se rendre au Club de Tennis.

« Allo ! Chérie ?

-      Oui, - répondit Elisabeth, avec une voix d’outre-tombe.

-      Comment vas-tu ? Tu n’as pas ta voix habituelle…

-      Mais si… J’ai la même voix que les autres jours, je t’assure !

-      Bon, n’as-tu pas pris froid ? Es-tu sortie ? Etais-tu assez couverte lorsque tu es allée chercher Gérard ?  

 

 

Dominique, lui, continuait son petit train-train de vie. Il avait fini par comprendre que Françoise n’était pas une femme qu’il « désirait », mais que c’était surtout sa compagnie qui le motivait ! Ils en conclure d’ailleurs tous deux, lors de leurs fréquentes discussions « à bâton rompu », qu’ils avaient été faits pour se rencontrer, un peu comme la fameuse théorie des « âmes-sœurs » ! Leur finalité partagée était l’amitié… Un peu comme s’ils étaient frère et sœur.  Donc rien de répréhensible, au total ? Quoique les mentalités actuelles ne leur autorisaient pas ce type de relation ! Qui peut croire qu’un homme et une femme soit amis ? Si l’on jette cela en pâture à la gent commune, elle répondra « Mensonge, Dissimulations ! » Et pourtant… Françoise et Dominique devinrent les meilleurs amis du Monde ! Chacun ne voyait en l’autre un homme ou une femme. Quand ils pensaient l’un à l’autre, c’était Mon Ami, ou mon Amie !

 

à suivre...

Signature 4

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 14:56

Blog-en-pause---Copie.jpg 

 

Mes mots ultimes seront écrits de mon sang,

Seront sublimes, et sauront dire tout l’amour

Que longtemps j’ai porté, ma longue vie durant,

A celle qui, un jour, a partagé mes jours.

 

Car les mots ultimes que j’aimerais lui dire,

Mots d’espoir, mots d’envie ou mots de mes désirs,

Seront un chant de tendresse, un champ de caresses

Où elle pourra s’étendre, si vient la détresse

 

D’un manque d’attentions, d’une douleur de cœur.

Elle y trouvera ce que je n’ai su lui dire,

Elle saura y lire que ma quête du bonheur,

Sans le sien partagé fut la peine, pire

 

Que sont maladie, mort, ou damnation suprême.

Aujourd’hui mes mots ne sont pas les derniers,

Mais qui sait si encore j’en aurais, quand, même

Au bord de l’abîme, je voudrais en rêver,

 

Que ses mots, ses ultimes mots à mon endroit,

Soient des mots d’amour, mots de tendresse, et de foi

En ce que furent mes sentiments, et cet amour

Qu’à elle, ce jour d’hui, je dédie à toujours.

 

 

Signature 4

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 13:49

Comme à la télé, l'été étant l'époque des rediffusions, je "me repasse" une nouvelle particulièremet "moche"... : Regards

« …les yeux étaient dans la tombe, et regardaient Caïn »
(
Victor Hugo – la Légende des Siècles)

 Sheila fut réveillée par un puissant cri d’horreur, poussé par Jack, dans le salon du rez-de-chaussée ! En fait, elle ne reconnut pas la voix de Jack… simplement, le sursaut que cela produisit en elle, la fit bondir sur son séant, assise sur son lit… Le cœur battant la chamade, elle entendit à nouveau le même cri, et sauta dans ses mules. C’était bien la voix de Jack !

Elisabeth 13

Après le dîner, Sheila, fatiguée d’une longue journée de travail, avait filée dans sa chambre, laissant à son époux le soin de desservir le repas. Jack avait prétexté un match de Rugby à la TV, pour différer le moment de rejoindre Sheila dans le lit conjugal.

Sheila descendit, aussi vite qu’elle le put, la volée de marches qui l’amena directement au salon. Nu-pieds, elle se blessa au passage, sur un arrêt de marche, un peu plus saillant qu’il aurait fallu qu’il soit. Maculant la moquette de son sang, elle parvint jusqu’au grand fauteuil de cuir qui faisait face au téléviseur. Elle nota, machinalement, qu’il était éteint…

« Mon Chéri ! Que s’est-il passé ? je t’ai entendu crier !

-      Oh, excuses-moi, Amour, je ne l’ai pas fait exprès…

-      Je m’en doute… fait-on "exprès" de hurler à une heure pareille ? Sais-tu qu’il est près de Minuit ?

-      Oui… Je m’excuse, je m’excuse…

-      Jack, mon Chéri, je ne te demande pas de te confondre en excuses, je veux tout bêtement que tu me dises ce qui est arrivé !

-      Je ne sais pas vraiment… En tout cas, je ne peux affirmer quoi que ce soit, sans être parfaitement sûr de moi…

-      Mais encore ? T’es-tu assoupi, et aurais-tu fait un cauchemar ?

-      Non, Amour, non ! Je ne dormais pas, enfin, je n’en suis plus certain ! Je regardais le match et, à plusieurs reprises…

-      Oui, Jack, je t’écoute… « et à plusieurs reprises », ......... quoi ?

-      Tu vas me prendre pour un fou et … il vaut mieux que je me taise, s’il te plaît…

-      Bon, comme tu voudras Chéri. Je retourne me coucher ! Tu viens ?

-      Oui, je te suis… Je vais juste prendre ma douche, et j’arrive…

-      Je t’attendrai, mon Jacou Chéri. Toutes ces émotions, ça te vaudra bien un très gros câlin avec ta Sheila préférée, non ?

 Poezienen-14.jpg

 

Jack fit comme il l’avait dit, monta à l’étage, sur les talons de Sheila, et se dirigea vers la Salle de bain… Son épouse retourna se coucher, après être passée devant lui pour "parfaire" sa toilette, en prévision, sans doute, des terribles ébats qu’elle lui avait promis.

Ce dernier, une fois seul et maître des lieux, ôta tous ses vêtements et, nu comme au premier de ses jours, se fit couler un bain, profitant du délai de remeplissage pour se raser le visage. Ce faisant, il humecta ses joues d’eau bien chaude et entreprit de poser une crème de rasage sur sa peau. Rien de particulier ne se passait plus, et il acquit une espèce de paix intérieure pendant qu’il passait la lame sur son menton. La baignoire paraissait suffisamment emplie, et il s’y coula avec un bonheur bien réel et relaxant. Là, les yeux fermés et la tête appuyée, il se mit à penser à autres choses qu’à sa cauchemardesque mésaventure de tout à l’heure… Sheila avait parlé d’un gros câlin… Pourquoi pas, après tout ? Il avait sûrement besoin d’un « quelque chose » de requinquant… Et puis, Sheila, il le savait bien, était celle qu’il fallait dans ces moments où il se sentait « mal dans sa peau ». Il était très amoureux d’elle, et elle de lui, et leurs ébats amoureux étaient devenus, pour lui comme pour elle, un moyen de communion profonde, comme une prière d’Amour qu’ils faisaient à l’unisson.

Après s’être rincé et essuyé correctement dans une grande serviette blanche et parfumée, il s’approcha de l’armoire de toilette pour y saisir ce flacon de parfum que Sheila aimait tant.

 

Le visage en face du miroir du petit meuble, il se contempla quelques secondes, et, satisfait de l’image renvoyée, allait ouvrir la petite porte pour prendre son flacon.

 Revenant 1

 

Il poussa un autre de ces cris horribles, quand il aperçut un visage derrière lui, qui le regardait avec une férocité évidente !

Sheila accourut cette fois encore et jeta la porte de la pièce vers le mur !


« Chéri ! Chéri ! Que se passe-t-il encore ? Chéri ! »


Jack, titubant, et après avoir refermé violemment la porte de l’armoire de toilette, se retourna vers Sheila et se blottit contre elle. Cela ne ressemblait pas du tout à Jack qui avait horreur de se faire materner.
Sheila, sans plus mot dire, prit Jack dans ses bras et le berça, comme une Maman son bébé, en lui promulguant caresses et bisous sur le front :


« Allons, mon Jacou… C’est fini… Qu’est-il arrivé à mon gros chéri, à mon grand amour de mari ?

-      « Il » était là, dans le miroir…

-      Qui était là, Chéri ? Tu étais seul dans la Salle de bain…

-      « Il » était derrière moi je te dis ! Il me regardait, comme tout à l’heure à la télé !

-      Veux-tu que je te dise… Tu vas prendre un cachet de "je ne sais quoi", je trouverai ça, et tu vas venir t’allonger près de moi… Je te garderai dans mes bras, toute la nuit s’il le faut… Nous allons faire un bon gros dodo et demain tout sera oublié !

-      Comment voudrais-tu que j’oublie « ça » !?

-      Veux-tu que nous allions consulter un médecin, demain matin ? Tu dois être très fatigué, sans doute surmené par ton travail ! Tu sais, cela peut arriver sans qu’on s’en rende bien compte, comme cela, à l’improviste ! Un genre de dépression... »


Jack ne répondit plus rien, et suivit son épouse vers le lit de leur chambre. Un sommeil réparateur, il n’y aurait que cela de plus, ce soir. Comme ils se couvrirent d’un léger drap pour tout appareil, Sheila s’exécuta, et prit Jack entre ses bras, lui tenant lieu d’armure contre les démons de la nuit. Jack ne s’endormit pas tout de suite, pas plus que Sheila, qui avait dépassé son cycle normal de sommeil. Ils échangèrent quelques doux petits gestes de tendresse, mais finirent par s’endormir.





La nuit qui s’ensuivit fut très agitée pour Jack. Il eût du mal à vraiment s’endormir, ses pensées le ramenant sans cesse à ces incidents de la veille. Heureusement, le doux contact de Sheila et la chaleur de son corps lui furent d’un grand réconfort et l’avaient « sécurisé »…  Mais il n’avait dormi que « d’un œil », épiant aux quatre coins de sa chambre si des yeux le regardaient ! L’heure étant venu, Jack se leva, faisant pleine lumière dans la pièce, et se pencha sur Sheila qui se retournait dans ses draps, pour lui poser un baiser sur la joue accessible…

« Bonjour Chérie ! Il est l’heure de me lever…

-         Hein, déjà ?! Oh, bonjour Chéri… Excuses-moi, je ne rendais pas compte de l’heure ! As-tu bien dormi ?

-         Bof, couci-couça… Mais très peu en fait. J’ai eu du mal, c’est vrai, à trouver un vrai sommeil…

-         Eh bien, restes ici, ce matin ! Tu peux bien t’absenter pour une fois… Personne ne te prendra ton travail !

-         Non, tu es gentille, mais je dois y aller. De plus, cela me changera les idées…

-         Comme tu voudras, mon Chéri, mais vraiment… ?

-         Je vais aller prendre un petit déj’ rapide, ma douche, je m’habille et hop, je m’en vais !

Sheila, jouant celle qui était vite convaincue, se retourna, et fit un tour de ses draps de plus dans ceux déjà accumulés dans la nuit.

Jack, fit ce que chacune et chacun fait au petit matin, en se levant. Après quoi, il alla se faire chauffer une tasse de café. Ecoutant d’une oreille distraite le Journal Télévisé, il évita, machinalement, de regarder l’écran du téléviseur. Il l’éteignit quand il eût décidé qu’il en avait assez entendu, et se dirigea vers la Salle de Bain. Là, un dilemme l’attendait : comment allait-il se raser, sans regarder le miroir ! Lui qui avait les joues et le cou enflammés dès qu’il approchait d’eux un rasoir électrique, opta pourtant pour cette façon de faire. A l’aveuglette, il passa consciencieusement la petite machine sur son visage. Il sentait déjà les rougeurs qui affluaient, décida que, tant pis, il mettrait abondamment de la lotion sur ses brûlures… Et c’est au moment précis qu’il ouvrait l’armoire de toilette qu’il aperçut à nouveau le visage hideux de la veille !

Cette fois, il ne hurla pas, mais eût un mouvement de recul si violent, qu’il heurta le lavabo et bascula dans la douche, en poussant un cri, un « aïe » si puissant que Sheila se réveilla et accourut dans la Salle de Bain, nue comme au jour de sa naissance !

Poezienen-2.jpg

  « Chéri ! Qu’y a-t-il ? C’est encore tes visions !?

-         Pas des visions… Un type qui me regarde encore, là, dans le miroir ! »

Sheila s’approcha dudit miroir et le regarda, sous toutes les coutures. Rien. Elle ne voyait rien. Sauf sa propre silhouette – pas si mal que cela, pensa-t-elle – et le corps de son mari, au sol et appuyé sur le bord du caisson de la douche. ...

« Mais, mon Amour, il n’y a rien dans ce miroir ! Rien de rien… Sais-tu ce que nous allons faire ? Nous allons voir ton médecin, dès ce matin, et il te donnera de quoi te reposer et quelques jours d’arrêt de travail.

-         Non, pas de médecin, pas de traitement, de drogue ou quoi que ce soit ! Si je commence ainsi, je finirai dans un hôpital psychiatrique dès que j’aurais encore quoi que ce soit ! Tu sais bien que les toubibs sont comme ça. Ils t’embarquent dans des traitements de plus en plus « hards » et finissent par t’enfermer pour de bon… !

-         Mais tu n’es pas fou, Chéri ! « Ils » ne peuvent t’enfermer pour ça , pour tes…

-         Pour mes visions ? Tu ne me crois donc pas ! Tu imagines que j’ai des visions, c’est cela ?

-         Pas du tout, mon Amour, Je crois que tu vois des choses que… qui… qui… n’apparaissent qu’à toi ! »

Se relevant avec peine, Jack continua :

« Voilà qu’aujourd’hui, enfin, depuis hier, je suis un voyant extra-lucide ! Enfin, pas si lucide que ça, d’ailleurs…  Avoues-moi quelque chose, Chérie. M’aimes-tu encore… Veux-tu te débarrasser de moi… As-tu un amant… »

-         Chéri ? Qu’est-ce que tu vas chercher là ? C’est stupide, enfin…

-         Je suis désolé. Je ne sais plus où j’en suis. Excuses-moi, mais toutes les hypothèses défilent dans ma tête ! Bon, je crois que je vais accepter ta proposition. Je vais aller consulter un médecin.

-         Retournons chez celui qui t’a soigné, le mois dernier, quand tu as eu cette mauvaise grippe ?

-         Si tu veux… celui-là ou un autre… Pourvu qu’il me débarrasse de cette vision d’enfer…

-         D’enfer… Tu y vas un peu fort ! Tout au plus, l’impression que quelqu’un te regarde dans un miroir ou dans l’écran du téléviseur…

-         Peu importe. Préparons-nous et allons-y rapidement. Je passerai un coup de fil au bureau, pour expliquer mon absence !

-         Je m’occupe de téléphoner au médecin. A cette heure-ci, je tomberai au moins sur sa secrétaire ! »

Jack s’habilla au plus vite, cependant que Sheila, de son côté, se préparait dans la Salle de bain. Evitant soigneusement de regarder dans quelque objet qui lui renvoie son image, Jack prépara à la hâte un bol de café pour Sheila. Celle-ci, prestement vêtue, arriva  et lui dit qu’elle déjeunerait au retour :

« Partons illico, Chéri ! Nous prendrons un solide petit déjeuner en revenant ! »

Ils se dirigèrent vers le garage où les attendait la voiture de Sheila :

« Pourquoi ne pas prendre la mienne ?– osa Jack.

-         Je préfère conduire, Chéri ! Je ne veux pas que tu regardes où que ce soit, même dans le rétroviseur…

-         Ah ? Oui, tu as sans doute raison. A quelle heure avons-nous rendez-vous ?

-         Dans une demi-heure. Tu as de la chance, Une patiente s’est décommandée hier soir…

-         Eh bien, comme tu dis, j’ai de la chance… Pourvu que cela dure ! »

La petite voiture de Sheila fut rapidement garée le long du trottoir devant le cabinet du Médecin. Tous deux en descendirent et entrèrent dans le hall d’entrée de la résidence. Là, tout en continuant à polir ses ongles, une secrétaire les accueillit et les conduisit dans la salle d’attente :

« Le Docteur ne va pas tarder à arriver. Asseyez-vous, je viendrai vous chercher dès qu’il sera là...

-         En a-t-il pour longtemps ? – demanda Sheila.

-         Non, un quart d’heure au plus. Il est passé voir un patient qui habite sur son chemin… - et la secrétaire les laissa seuls.

-         Bon, Chéri, te voilà rassuré ? Dans quelques minutes, nous saurons enfin ce qui t’est arrivé…

-         Peut-être, peut-être… »

Le quart d’heure passé, Jack se lèva et revint dans le hall pour demander à la secrétaire des nouvelles du Médecin :

« Etes-vous sûre qu’il va arriver, maintenant ?

-         Oui, Monsieur… Retournez-vous asseoir. Je vous ai dit que je vous préviendrai dès qu’il sera ici ! »

Jack obtempéra et revint près de Sheila :

« Arrêtes donc de te faire du souci, Chéri… Il ne va pas tarder ! Voilà à peine une demi-heure que nous sommes là ! Laissons ce brave homme faire ce qu’il a à faire sans nous faire plus de mouron qu'il n'est nécessaire ! »

Une heure plus tard, la secrétaire entra dans le salon d’attente :

« Le Docteur est arrivé, Messieur-Dame. Il se prépare et va vous recevoir ! »

Elle revint un quart d’heure après, tout en réajustant sa tenue et ses cheveux un rien décoiffés :

« Suivez-moi, le Docteur vous attend ! Par ici, s’il vous plaît… »

Sheila et Jack emboîtèrent le pas à la secrétaire qui, passée devant, fut la première à pénétrer dans le cabinet médical. Le Médecin, de dos, était en train, apparemment, de glisser des gants de caoutchouc à ses mains. Sans se retourner, il pria Sheila et Jack de s’asseoir :

« Faites comme chez vous ! – leur lança-t-il – Je m’occupe de vous… »

Lorsqu’il se tourna vers eux, Jack poussa un cri quand il reconnut les yeux qui l’obsédaient depuis la veille ! 

 Revenant-2.gif

 

« Je vous attendais – annonça-t-il à Jack, qui tremblait de terreur – Je voulais vous prévenir, mais vous m’avez devancé !

-Qu’est-ce que cela signifie ? – l’interrompit Sheila.

- Oh, chère Madame, ce n’est rien de bien grave… La dernière fois que votre mari est venu à ma consultation, le mois dernier si j’ai bonne mémoire, il a oublié de me régler mes honoraires ! Mais, puisque vous êtes là, je vais en profiter pour ausculter Monsieur...»

Jack s'enfuit en courant et criant comme un damné... Sheila l'attendit des années durant, mais ne le revit jamais.

  Jack-2.jpg

 

Signature 4 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 13:28

 

Chien qui se marre 

 

Dans un couvent, les soeurs ont été violées par une bande de jeunes voyous.
La police arrive, et découvre que toutes les soeurs ont les vêtements arrachés et déchirés.
Une seule est encore très bien habillée et proprette.
L'inspecteur lui demande alors :

 

"Et vous ma soeur, vous n'avez pas été violée ?".
 

Elle répond :

 

- Ho non ! Je suis désolée, mais Moi, j'ai pas voulu !"

 

      Bonne soeur qui danse                                                 Bonne soeur prie

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 13:06

Ange-de-blanc-vetu.jpg

 

"L'âme n'est pas plus à l'intérieur du corps

que le corps n'est à l'intérieur de l'âme"

 

M. Eckhart

 

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