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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 16:17

Moïse 1

 

C'est absolument dément, ce qui se passe dans la Blogosphère ! On s'inscrit à une Communauté, nouvellement créée, dont les visées nous paraissent en accord avec les nôtres, on y édite quelques articles, et puis... abracadabra : ladite Communauté disparaît ! Ce n'est pas "comme par enchantement", non, c'est plus insidieux que cela et relève de la non-prise en compte (ou mépris) des "autres", de l'égoïsme pur et simple des créateurs deladite Communauté, d'un "je-m'en-foutisme" intégral... Le mal fait, "on" ne s'en excuse même pas... Bon, tant pis pour nous autres, "adhérents" mal-conscients de nos actes d'adhésion... Nous n'avons plus qu'à "faire avec"... et continuer à y croire ! A moins qu'on ne m'explique les (bonnes) raisons de ces "créateurs éphémères" ?

 

signature 3 

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 16:09

 

Montagnes-1.jpg

 

"Les montagnes ne vivent que de l'amour des hommes. Là où les habitations, puis les arbres, puis l'herbe s'épuisent, naît le royaume stérile, sauvage, minéral ; cependant, dans sa pauvreté extrême, dans sa nudité totale, il dispense une richesse qui n'a pas de prix : le bonheur que l'on découvre dans les yeux de ceux qui le fréquentent"

 

Gaston Rébuffat

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 15:56

Photographe 1

 

Il en est qui rient encore ou en ont ri...

de cette vidéo tournée en pleine rue, à la terrasse d'un bar

et largement diffusée sur la toile !

Certains "s'exclaffent" de rire devant la colère induite,

d'autres devant le résultat produit !

La vérité est que ce n'est pas très joli-joli à montrer,

et je m'en excuse auprès des âmes sensibles,

mais il faut savoir que cela existe une telle "intolérance" !

 

 

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 15:42

Marilou.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour !

Voilà ! Octobre nous a salué sur une note maussade,  à cause de la pluie, et Novembre entame son show, lui aussi sur un  air morose ! Tant pis, de toute façon nous ne pouvons rien contre la Nature.

Je vous souhaite une Bonne Fête  puisque nous sommes en semaine de Toussaint... 

bientôt,  affection et gros bisous.

Mon petit acrostiche avant de vous quitter.

 

Flonflons joyeux et gais de la musique,
Les danseurs s'avancent sur la piste
Et entament une danse rythmique,
Une de celles qui se danse en ligne
Reconnaissez-vous ces pas ? Alors n'hésiter pas à danser...

 

Fleurs-avec-rosee.gif

 

Marilou

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 17:32

Joan ouvrit les yeux, mais les referma aussitôt. La clarté du jour lui faisait mal. La fenêtre ouverte de sa chambre laissait entrer le soleil à profusion. L'air vif du matin apportait aux narines de la jeune fille des effluves variées, chargées des délicates senteurs de la montagne proche, des moisissures et mousses du petit lac qui bordait la maisonnette. Joan se sentait bien au chaud sous ses draps de lin tout imprégnés de la tiédeur nocturne de son corps. Elle ne bougeait pas, profitant au maximum de la douceur du moment.

Vue-au-dessus-slip.jpg 

C’était comme une naissance, après une nuit de sommeil agitée. Un peu comme si elle abordait quelque havre de paix et de tranquillité, une torpeur bienfaisante.... Insectes et oiseaux fournissaient la musique de fond, qui donnait au tableau un caractère printanier, et presque irréel par sa candeur inhabituelle et son côté "cliché" de mauvais poète.

 

Joan, qui ne pouvait plus lutter bien longtemps contre le réveil de son esprit et de son corps, contre sa volonté subconsciente d'émerger des brumes du non-être, finit par ouvrir définitivement les yeux et voulut porter une main a sa bouche pour étouffer un bâillement qui montait, montait…

Son bras montait, son coude montait mais pas sa main Elle avait beau tirer, tirer, ses doigts demeuraient rivés aux draps, à l'endroit exact ou ils étaient quand la jeune fille s’éveilla. Elle vit avec horreur son bras, puis son coude émerger de sa couche, mais tout était bizarrement long, mou, flasque. Ne bougeant plus, Joan ferma très fort les yeux respirant rapidement et essayant de se raisonner. Elle ne dormait pas et pourtan,t elle rêvait ! C'est cela, elle rêvait tout éveillée… Elle remonta timidement ses jambes vers sa poitrine, même phénomène ! Ses pieds ne bougeaient pas alors que ses genoux touchaient ses seins ! Elle hurla longtemps, prise d'une terreur qui ne prit fin que lorsque la jeune femme perdit connaissance.

 

Lorsqu'elle reprit conscience, haletante, elle se fit violence pour essayer de garder l'esprit serein et calme. Se forçant à réfléchir, elle commença par contrôler sa respiration et entreprit de mouvoir à nouveau ses mains en bougeant d'abord les doigts.

Cela marchait ! Chaque doigt faisait exactement ce que Joan lui commandait de faire. Parfait ! Une main, maintenant. Très bien… Elle tournait autour de son poignet d'une façon curieuse pourtant ! Sans contrainte, comme si les os étaient absents ! Seuls les nerfs avaient l'air de fonctionner normalement… Allons, pas d'affolement. Joan s'apprêtait à faire la même expérience avec son pied gauche, et s'aperçut que celui-ci était posé sur la descente de lit ! Sa jambe avait dû glisser pendant qu'elle s'attardait à remuer son bras. Mais non ! C’était impossible, la literie n'était pas défaite et « normalement" sa jambe n'aurait pas dû passer ! Ses jambes, car chacun de ses deux pieds reposait maintenant sur le sol !

 Elisabeth-20.jpg

 

Joan hurlait, hurlait, sa raison refusant d’admettre une telle évidence. Joan s'enfonçait dans la folie, son cerveau malmené ne pouvait plus lui assurer un contrôle efficace de la situation. La jeune fille ne parvenait pas à échapper au cauchemar dantesque : elle devenait fluide, liquide ! Son corps s'étalait maintenant sur tout le lit, prêt: à "couler" par les moindres interstices. Son pied droit glissait déjà sous une armoire, alors que le gauche dégoulinait le long du parquet et passait sous la porte d'un placard.

Joan criait et pleurait tant que ses larmes venaient se mêler au liquide rose de ses bras qui coulaient, eux aussi, le long des montants du lit. La malheureuse hurlait de toute la puissance de ses pauvres poumons, endoloris par l'atroce supplice.

 

 

Dans un ultime sursaut, elle voulut relever la tète et se jeter hors de ce lit maudit. L'effort, trop violent, lui fit heurter le bord de sa table de chevet, et son crâne émit un craquement sinistre, avant de retomber inerte sur l'oreiller, qui but goulûment le flot de sang jailli de la plaie !

 

Dans le choc, une seringue hypodermique était tombée et s'était brisée sur le sol de la chambrette où le soleil dardait encore ses chauds rayons. Par les volets grands ouverts aux chants des oiseaux, les senteurs de la montagne toute proche parfumaient toute chose de leurs effluves printaniers !

 

Signature 4

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 16:30

Tour-de-Babel.gif

 


"...en cet instant critique,

en ce clignotement d'agonie,

nous savons que la lumière définitive

entrera dans nos yeux entr'ouverts.
Nous nous comprendrons tous,

nous progresserons ensemble.
Et cet espoir est irréversible."

 

Pablo Neruda

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 17:50

 Déjà mis en ligne en Août 2008 

 

Daphnée, après un bref coup d’œil, coutumier aux gens de scène, jeté par un minuscule trou du rideau, recula, satisfaite de ce qu’elle venait de voir. La salle était comble. Le public était là, comme chaque soir… Elle allait pouvoir commencer sa « performance » ainsi que disent les Britanniques, son show ainsi appelé dans le monde du show-biz, mais elle préférait dire son « récital » ! Un tour de chant qu’elle maîtrisait parfaitement depuis le début des six mois que duraient sa tournée. Daphnée savait, d’instinct, que ce serait un « bon cru », car elle avait connu un total succès jusque là…

 

Quelques journaliste accrédités étaient présents, eux aussi, dans la coulisse. Ils ne la harcelaient pas à la façon de ces paparazzis dont elle avait une sainte horreur. Non, ceux-là étaient dignes de confiance et savaient tenir leur place. Daphnée leur lança un sourire de reconnaissance et de connivence, alors que Vincent, son impresario, venait de la prendre par la taille et l’invita à regagner sa loge. Les maquilleuses l’attendaient pour parfaire son apparence et donner un dernier coup de brosse à ses longs cheveux blonds. La chanteuse ne connaissait pas le trac, si gênant phénomène qui s’empare parfois des artistes, au moment de leur entrée en scène. Non, Daphnée, au faîte de son art, avait oblitéré ce passage délicat, ce moment de doute fatidique. Elle avait acquis, auprès de son public et de son équipe, ses musiciens, son support technique, machinistes, ingénieurs du son ou éclairagistes, sa secrétaire personnelle, ses habilleuses et la théorie des personnes dévouées à ses petits caprices et besoins, elle avait acquis, donc, une assurance tranquille et sereine…

 

Jeune-fille-se-touche-le-front.jpg

 

Tout semblait prêt pour le début du récital, à l’heure précise programmée. Elle ne se souvenait plus des essais qui avaient dû être effectués l’après-midi même ! Il est impensable de se produire devant le public dans une telle salle, sans que la « technique » ait fait les mises au point nécessaires « son et éclairage » qui sont les éléments primordiaux de tout cet ensemble extrêmement sophistiqué, si « pointu » ! Le public est souvent peu disposé à pardonner des « bavures » et exige un spectacle de qualité, à la hauteur du prix payé ! Tout devait être parfait, « nominal » comme on dit pour le lancement d’un engin spatial… Et, bien démarrer un concert était capital pour que sa durée et sa qualité soient assurées. Mais Daphnée cessa de penser à cela, en se disant que ces essais avaient finalement dû être faits. La fatigue accumulée par ses déplacements consécutifs, devait commencer à être importante. Vincent, jouant son rôle de mentor, l’obligeait souvent à faire une petite sieste, chaque après-midi précédent un concert. Elle avait dû faire ce somme et on ne l’avait sans doute pas réveillée ? Souvent, une des "filles" du chœur faisait les réglages à sa place. Une fois même, alors que Daphnée était encore jeune, on lui avait proposé d’engager un "double", une chanteuse possédant le même timbre de voix et la même tessiture… Le Grand Public ignore souvent que c’est une pratique courante, surtout lors d’enregistrement en studio… Editer un nouveau disque quand on est en tournée, cela n’est parfois pas aisé, et l’éditeur est obligé d’user de ce genre de subterfuge… !

Le moment tant attendu est arrivé… La salle de spectacle, quelques secondes avant toute éclairée des mille feux des rampes et projecteurs colorés, tombe soudain dans une obscurité quasi-totale… Seul une « poursuite » envoie un cercle de lumière aveuglante et crue sur le rideau de scène. Daphnée, debout dans la coulisse, côté jardin, aperçoit le piano, Son piano sur lequel elle va faire courir ses doigts légers, et le micro, posé juste à côté, dans lequel elle va laisser sa voix, tant chérie de ses admirateurs, lâcher les sons cristallins dont elle a le secret. Elle cherche du regard la petite bouteille d’eau minérale dont elle boit une gorgée, entre chaque titre… La bouteille n’est pas là… Quelque opérateur de plateau va certainement la poser à sa place, avant que ne commence le concert ?!

Une ovation immense éclate dans le public impatient, lorsque la poursuite s’éteint, pour se rallumer aussitôt quand s’ouvre le rideau ! Son faisceau se concentre alors sur l’arrière-scène, et « accroche » une forme sombre, un homme vêtu d’un deux pièces gris, portant un micro-cravate et un brassard noir autour du bras gauche… Daphnée, fébrile et pas du tout mise dans la confidence de cet événement, cherche Vincent d’un regard circulaire autour d’elle. Il n’est pas là !

L’homme avance jusqu’au devant de la scène, il « monte » comme on dit dans le jargon du théâtre, et le public fait silence, le tumulte cessant ainsi qu’il avait commencé… L’homme prend la parole dans le calme presque religieux de la salle :

 

Pianiste-copie-1.jpg

« Mesdames, Messieurs, permettez-moi, pour vous accueillir, de vous souhaiter la bienvenue en cette soirée de gala un peu spéciale. Ainsi que vous avez pu le constater, l’orchestre est là, la technique est à son poste, et le personnel de salle est à votre disposition pour répondre à vos moindres besoins. Ce soir est un moment très particulier, vous le savez bien. Vous êtes ici parce vous aimez notre précieuse Daphnée ! Vous êtes ici en communion avec elle, pour entendre ses merveilleuse chansons, qui nous enchantent depuis ses débuts, quand nous l’avons découverte, alors qu’elle fredonnait dans les micros des radio-crochets ou des spectacles télévisés qui l’ont projetée, avec votre soutien et votre amour, là où elle est parvenue, au firmament des Etoiles de la Chanson. Ce soir, son orchestre jouera pour nous un exhaustif rappel de son répertoire, hélas sans sa voix féerique et sa divine présence… Daphnée nous a quittés, il y a quelques semaines, à la suite de ce que l’on nomme pudiquement une "longue maladie"… Rendons-lui l’hommage qu’elle mérite… Daphnée, pour nous tous ce soir, tu seras avec nous, ici, derrière ton piano…

Adieu Daphnée. Nous t’aimons… »

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 17:36

 

J'ai noté, et donc vous en fais profiter,
cette phrase attribuée à Tycho Brahé,
astronome dont on a donné le nom à une "volcan" lunaire :

"La Puissance et la Richesse sont éphémères.
Seuls l'Art et la Science perdurent."

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 14:32

Marilou


 

 

 

 

 

 

Etre un jour ce que je ne suis pas,
Savoir aujourd'hui ce que je ne sais pas,
Pouvoir, ensuite, obtenir ce que je n'ai pas,
Oublier hier, pour ne pas faire de faux pas,
Inspirer profondément, en avançant à petits pas,
Recommencer demain, à chaque jour suffit sa peine, n'est-ce pas ?

femme-robe-brune.gif

Bisous de Marilou

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 14:27

Appareil photo


Les fonds marins de la Nouvelle Calédonie:

sans aucun doute parmi les plus belles variétés animales et végétales

que l'on puisse admirer sur notre si belle planète bleue,

la Terre !

 

 

 

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