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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 16:04

P.F.J.
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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 16:02

Passion éphémère



Un sourire, un regard à peine échangés
Furent, pour eux, plus qu'un moment d'éternité.
L'amour naquit d'une rencontre,
Instants éphémères ou s'arrêtent les montres,
Au détour d'une rue ou d'un grand magasin,
Elle fut devant lui, étonnée, très émue ...
Il lut furtivement quelques mots en ses yeux,
Reprirent leur marche solitaire, et rien,
Pas un sourcil qui bougeât, ni d'oeil qui suivit
L'autre ... Le temps, un instant, son vol suspendit,
Seconde muette d'horloger d'outre-monde.
Ils vécurent une vie de tendresse et d'amour
N'ayant même pas rêvé ce moment-toujours...
Entre eux naquit une passion profonde
Qui ne dura l'espace que d'une seconde.
Jamais ne se revirent, mais si peu importait
La durée, mais la force du temps pàrtagé.
Il va de ces choses qu'en un regard échangé
Peut passer plus d'amour qu'en une longue vie.

P.F.J. 

 

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 15:59

L'Hiver


Les grelots des traineaux tintent dans le silence,
Et semblent égrener, dans cette plaine immense,
Les dernières secondes d'un jour sans soleil.

Et le froid et le vent, pour la nuit, se réveillent,
Tandis qu'au loin dejà ,Ià·haut sur une église,
Une cloche se plaint, caressée par la bise.

Les arbres, fantômes lugubres aux bras chargés
De neige, comme des vieux aux traits pétrifiés,
Montent une garde muette.

Alors que La nuit tombe, sur ce thêatre féerique,
Tout un monde endormi, de neige recouvert,
Se tait soudain et songe à la fin de l'hiver.

P.F.J.

 

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 15:57

Mais, partir...

S'il me fallait partir,de toi j'emporterais
Tes yeux, ton sourire, mêlés à mes regrets.
Et là, sur la grève, au moment du départ,
Ton visage, ton corps, viendraient à ma mémoire.

S'il me fallait mourir, c'est encore vers toi
Qu'iraient mes pensées, et que se tendraient mes bras.
Et là, sur le seuil de l'abîme, pour toujours
En mon coeur, tu serais mon dernier mot d'amour.

Mais hélas, il faut vivre, et les mots ne sont plus.
La tourmente est cruelle, et mon âme est à nu.
De ne pouvoir les dire, il faudra que je meure,
Que je parte si loin, que se taise mon coeur.


P.F.J.

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 15:50

Au Soleil du matin


Je te dirai la vie,
Je te dirai les fleurs qui hantent mon jardin.
C'est un jardin secret,
Peuplé de chérubins.
Si tu en as envie,
Tu y verras mon rêve, à nul autre pareil,
De matins qui éclosent,
Aux rayons du soleil,
Aux envolées d'oiseaux,
Plumes multicolores, aux bouquets de tendresse.
Viens y voir mes châteaux,
Aux Reines qui paressent
Dans leurs lits de vermeil.
Si tu veux y entrer, tu devras, si tu l'oses,
Pour en être la Fée,
M'ouvrir aussi le tien.

P.F.J.

 


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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 13:05

Les Amants du Silence


Dans la chambre d'hôtel,
Le silence résonne encore
Des mots froids en suspens
Prononçés à mi-voix,
Dans un souffle de foi,
Par ces amants à mi-temps
Qui enlacent leurs corps,
Echangent des baisers,
Conjuguent leurs émois.
Dans la chambre d'hôtel
Aux volets toujours clos
Où il fait toujours chaud,
Le silence résonne,
Le silence et personne ...
Le silence et plus rien.
Des mots froids en suspens
Que la chambre retient.

P.F.J.

 

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 13:03

Le Songe partagé


Toi et Moi prendre le temps,
Au bout du long cordon d'argent,
De franchir les limites de la Raison,
D'avoir l'infini pour Maison
Poursuivre l'Histoire du Monde,
Contempler la Terre dans sa ronde
Repeindre les forêts en vert ,
Toucher les confins de l'Univers.
Faire souffler des vents de folie,
Réapprendre les Lois d'Utopie.
Percer aux étoiles de nouvelles routes,
Parsemer les Cieux de nos doutes.
Et s'aimer sans jamais de trêve,
Repousser les frontières du Rêve.
Ah , que de choses nous aurions fait
Si nous nous étions rencontrés,
Un soir, dans un même songe,
A l'heure où le cordon s'allonge ...

P.F.J.

 

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 20:44

Le Miroir du Non-être


Espace, infinie solitude,

Eternité froide à jamais,
Silence de cette multitude
Qu'on ne peut que contempler.


Frontière sans limite,
Où le temps se compte
En Vitesse, que la Lumière
Dans des gouffres précipite ...


Insondable non-être
Où la raison renonce,
Que le calcul escompte
Sans jamais le trouver ...


Novae,quasars, pulsars mystérieux
Trous noirs sans objet
Que refusent nos yeux,


Espace, Matière de l'Univers,
Continuum ouvert
A tous nos rêves, à nos prières,


Suis-je bien une partie de toi,
Reviendrai-je en ton endroit ?
Mêlerons-nous nos solitudes


En une seule multitude ?

P.F.J.

 

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